Par croissanceafrique
Une délégation de haut niveau de l’Uita séjourne à Bamako depuis le 12 juillet et ce, jusqu’au 17 juillet prochain. La mission, composée du coordinateur sous-régional du projet 60420 et de la présidente du comité femmes Uita-Afrique, non moins vice-présidente mondiale, a un agenda chargé durant son séjour malien.
Au programme, plusieurs activités, dont, entre autres, des rencontres d’échange et de partage d’expériences, des ateliers. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’est tenu, hier mardi 13 juillet, à l’hôtel Les Colonnes, un atelier sur le projet 60420.
Au présidium de la cérémonie d’ouverture de cette rencontre syndicale : le coordinateur national Uita-Mali projet 60420, Bréhima Bouaré, la coordinatrice femme Uita-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara, le coordinateur sous-régional du projet 60420, le Nigérien El Hadj Abdou Diaouga, et la présidente du comité femmes Uita-Afrique, la Burkinabè Assétou Espérance Dabiré.
Ont pris part à cet atelier les responsables des syndicats affiliés à l’Uita-Mali. Il s’agit de : Synapro, Syniatha et Syntrdo/Ec-In.
Dans son discours, le coordinateur national s’est réjoui de la visite de la délégation de l’Uita, dont l’objectif est de permettre la mise en œuvre du projet 60420 ; créer la cohésion et la solidarité entre les organisations affiliées de l’Uita en Afrique de l’Ouest.
«Depuis un certain temps ; la coordination Uita-Mali n’est pas active suite à des difficultés internes et d’autres relatives à la gestion de projet. De nouveau, une coordination effective regroupant le Synapro, le Syniatha et le Syntrdo/Ec-In, tous affiliés à l’Uita au Mali, ont mis en place, le 24 octobre 2020, un bureau exécutif de 19 membres. Bureau resté aussi inactif suite au manque de ressources », a reconnu le coordinateur Bouaré.
Selon lui, la visite de l’Uita à la branche malienne ouvre des voies à de nouvelles perspectives dans le cadre de la fructueuse et franche collaboration avec les autres organisations affiliées de l’Uita en Afrique de l’Ouest.
Le doyen El Hadj Abdou Diaouga a, au nom de la délégation, remercié ses camarades maliens pour l’accueil chaleureux et confraternel réservé à leur délégation. Il a suggéré à l’Uita-Mali d’être, à partir de cette rencontre, plus efficace, de mener plusieurs activités pour combler le retard accusé dans la mise en œuvre du projet 60420 par rapport aux autres pays d’Afrique francophone concernés.
«Le syndicalisme, c’est la solidarité. Le syndicalisme, c’est l’entraide. C’est pourquoi nous sommes là avec vous aujourd’hui», a-t-il consolé.
Dans son exposé, la présidente du comité femmes Uita-Afrique, Assétou Espérance Dabiré, a fait savoir que le projet 60420 de l’Uita a pour objectif le renforcement des capacités des syndicats en matière de recrutement, de syndicalisation et de négociation collective, afin d’améliorer les conditions de travail et le niveau de vie des travailleurs/euses, y compris ceux et celles de l’économie informelle.
En Afrique de l’Ouest francophone, le projet est mis en œuvre au Sénégal, au Togo, au Bénin, au Burkina-Faso, au Niger, en Côte d’Ivoire et au Mali.
Notons que l’Union internationale des travailleurs de l’alimentation, de l’agriculture, de l’hôtellerie-restauration, du catering, du tabac et des branches connexes (Uita) est une fédération internationale d’organisations syndicales représentant les travailleurs employés dans les secteurs des produits alimentaires et des boissons, de l’hôtellerie, de la restauration et du catering, et dans toutes les étapes de la transformation du tabac. Avec 2,5 millions de membres cotisants, l’Uita est composée de 429 organisations syndicales affiliées dans 130 pays représentants plus de 10 millions de travailleurs dans les secteurs couverts par l’Uita.
Hamidou Togo