(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Togo, la direction générale du trésor et de la comptabilité Publique a réussi à lever 22 milliards FCFA en bons du trésor sur le marché financier de l’UMOA le vendredi 11 avril 2025, dans le but de financer son budget. Cette opération a été réalisée par le biais d’une adjudication simultanée de bons assimilables du trésor (BAT), d’une durée de 182 et 364 jours.
L’émetteur avait prévu un montant de 20 milliards de FCFA pour cette adjudication, mais les soumissions reçues ont atteint 71,466 milliards de FCFA, ce qui représente un taux de couverture de 357,33% par rapport au montant proposé. Au total, 22 milliards FCFA en soumissions ont été acceptées, tandis que 49,466 milliards FCFA ont été rejetés, entraînant un taux d’absorption de 30,78%.
Les investisseurs retenus bénéficieront d’un rendement moyen pondéré de 6,68% pour les bons de 182 jours et de 7,33% pour ceux de 364 jours. Le remboursement des bons sera effectué le premier jour ouvré après leur échéance, fixée au 12 octobre 2025 pour la maturité de 182 jours et au 12 avril 2026 pour celle de 364 jours. Les intérêts seront payés d’avance, précomptés sur la valeur nominale des bons.
Cette opération, bien accueillie par les investisseurs, témoigne de la confiance croissante dans la stratégie économique du Togo, qui cherche à stabiliser et à dynamiser son environnement financier. La forte demande observée lors de cette adjudication souligne non seulement l’appétit des investisseurs pour des instruments de dette à court terme, mais également l’intérêt général pour le développement économique durable du pays.
Au delà de simplement financer son budget, Le Togo utilise ces fonds pour soutenir des projets d’infrastructure et des initiatives de croissance qui visent à améliorer le niveau de vie de sa population et à favoriser l’inclusion économique.
Notons que les bons du trésor deviennent ainsi un outil crucial pour la réalisation d’objectifs stratégiques, tout en renforçant la coopération financière au sein de l’UMOA, un ensemble régional que les pays membres cherchent à consolider pour faire face ensemble aux défis économiques contemporains.
Moussa KONÉ