PAR CROISSANCEAFRIQUE
En faveur du 25 Novembre, journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, une trentaine de femmes et d’hommes venant des syndicats affiliés à l’UITA/Mali a été édifiée sur la C190 de l’IOT. La cérémonie d’ouverture, qui a été présidée par le secrétaire général de l’UNTM, Yacouba Katilé, s’est déroulée dans la salle de conférence de la Bourse du travail.
A cette occasion, Yacouba Katilé avait à ses côtés la coordinatrice du projet femme UITA-Mali Mme Soumaré Assétou Camara, le formateur du jour Amadou Samaké.
Les participants quant à eux, ils étaient venus des domaines de l’agriculture, d’hôtels, de transformation…tous syndiqués soient du SYNAPRO, du SYNIATHA et du SYNTRADOM.
Dans son salamalec d’usage de bienvenue, la coordinatrice du projet femme UITA-Mali, Mme Soumaré Assétou Camara, a salué et remercié le secrétaire général de la centrale syndicale UNTM, Yacouba Katilé, pour sa présence à cette cérémonie malgré son calendrier très chargé.
Cette présence, selon Mme Camara, rehausse l’éclat de ce rendez-vous syndical.
La sécurité des femmes et des enfants a été toujours au cœur des préoccupations de l’UITA, a rappelé la coordinatrice du projet femme. Selon elle, pareille rencontre se tenait ce 25 novembre 2020 dans plusieurs pays membres de l’UITA, notamment au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Niger…
UITA, créée en 1920 et basée à Genève, a pour principe directeur « la solidarité syndicale internationale », a rappelé Mme Soumaré.
Il s’agit, dit-elle, aujourd’hui de partager avec les participants la Convention 190 concernant l’élimination de la violence et du harcèlement dans le monde du travail.
Le secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) Yacouba Katilé a invité les participants à être attentifs et posés le maximum de questions au formateur, Amadou Samaké. Il a exhorté les participants à faire une restitution fidèle des connaissances apprises à leurs bases respectives.
Yacouba Katilé a profité de l’occasion pour rappeler le combat que sa centrale syndicale mène actuellement pour le bonheur des travailleurs maliens. Il a appelé les syndiqués à la base à soutenir davantage cette lutte noble pour faire bouger les lignes.
Quelques principes de l’OIT sont : interdire en droit la violence et le harcèlement ; adopter une stratégie globale afin de mettre en œuvre des mesures pour prévenir et combattre la violence le harcèlement ; établir des mécanismes de contrôle de l(application et de suivi ou renforcer les mécanismes existants ;prévoit des sanctions ;élaborer des outils sous des formes accessibles selon le cas ; garantir l’existence de moyens d’inspection et d’enquêtes efficaces pour les cas de violence et de harcèlement, y compris par le biais de l’inspection du travail ou d’autres organismes compétents.
Hamidou Togo