Par Croissanceafrique
Le ministre de la Sécurité du Zimbabwe, Owen Ncube (photo), accuse des « éléments voyous » incluant des membres de l’opposition et de la société civile de s’être entendus avec des pays occidentaux « hostiles » pour établir des milices violentes et introduire des armes dans le pays pour des actes de déstabilisation.
« La sécurité et la stabilité du Zimbabwe sont actuellement mises en danger par un certain nombre de menaces fomentées par des acteurs internes et externes », a déclaré Owen Ncube au cours d’une conférence de presse tenue, le lundi 28 septembre, à Harare.
« Le ministre a soutenu que certaines ambassades occidentales, le MDC Alliance (le principal groupement de partis de l’opposition), le G40 (un mouvement informel de politiciens issus de la ZANU-PF, le parti au pouvoir, œuvrant pour le changement de génération), des organisations de la société civile, des groupes d’étudiants et d’anciens membres auto-exilés du précédent gouvernement zimbabwéen faisaient partie de ce complot« , précise l’agenceecofin.
La même source affirme que l’objectif de ces présumées attaques en préparation, selon Owen Ncube, est de pousser à un changement de gouvernement inconstitutionnel et un renversement du résultat des élections de 2018 « qui n’étaient pas favorables à l’opposition MDC Alliance et à ses soutiens étrangers ».
Par ailleurs, le ministre de la sécurité révèle que: « Ces plans sont des éléments clés de l ‘« Opération Light House » préparée par une puissance occidentale qui cherche à détruire les fondements démocratiques du Zimbabwe, à rendre le pays ingouvernable et à justifier une intervention étrangère », a-t-il déclaré . Ajoutant qu’ « En tant que garants de la sécurité de l’Etat, nous prendrons des mesures concrètes pour faire face à ces menaces », a-t-il martelé.
Notons que les gouvernements occidentaux opposés aux réformes agraires du pays avaient, au cours des 20 dernières années, travaillé à la mise en accusation du régime au Zimbabwe, avec le soutien du MDC Alliance et des organisations de la société civile.
DAOUDA BAKARY KONE