Au Zimbabwe, l’exécutif a signé un accord de 3,5 milliards $ pour indemniser les fermiers blancs expropriés. Cette entente marque la fin d’un conflit remontant au début des années 2000 et engendré par la réforme foncière de l’ancien président Robert Mugabe.
Au Zimbabwe, le gouvernement a signé aujourd’hui un accord de 3,5 milliards $ avec le Syndicat des fermiers commerciaux (CFU) pour dédommager les exploitants blancs expropriés par le régime de l’ex-président Robert Mugabe. L’information a été relayée par Bloomberg.
« Cet évènement majeur est historique. Il impose la clôture d’un chapitre et marque un nouveau départ », indique Emmerson Mnangagwa, président zimbabwéen. « Ce jour constitue une étape charnière. En tant que Zimbabwéens, nous avons choisi de résoudre ce problème de longue date », renchérit pour sa part, Andrew Pascoe, président du CFU.
Cette entente qui marque la fin d’un feuilleton entamé au début des années 2000, ne concerne que les actifs se trouvant sur les quelque 4 000 fermes commerciales confisquées et ne dédommage pas pour la propriété foncière en elle-même.
Selon Constantino Chiwenga, vice-président du pays, un comité a été formé par le gouvernement, les donateurs et les exploitants pour lever les fonds nécessaires dans le cadre de la compensation.
Pour rappel, l’annonce d’un accord intervient dans un contexte où le pays traverse une crise économique et peine à s’approvisionner en carburants ainsi qu’en denrées alimentaires de base sur fond de pénurie de devises étrangères.
Lire aussi :