CROISSANCE AFRIQUE )-Le conseil d’administration de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC) s’est réuni le lundi 23 décembre 2024 et a approuvé un financement de 125 milliards FCFA (197,7 millions USD) destiné à stimuler le développement dans la zone Cemac, qui comprend le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.
Cette information a été rendue publique par la banque dans un communiqué daté du lundi 30 décembre. Les fonds seront principalement alloués aux secteurs de l’agro-industrie, du tourisme et de la finance. Cette initiative représente un engagement significatif de la BDEAC envers la croissance économique et le développement durable dans la région, reflétant une vision à long terme pour améliorer les conditions de vie des populations locales.
La BDEAC, en tant qu’institution clé de financement, comprend que le développement socio-économique de l’Afrique centrale dépend d’une approche intégrée, visant à allier innovation et tradition. C’est dans cette optique qu’elle aspire à promouvoir une intégration régionale renforcée, essentielle pour combattre les inégalités et favoriser un accès équitable aux ressources.
Les fonds investis dans l’agro-industrie ne se limitent pas seulement à accroître la productivité agricole; ils visent également à soutenir les agriculteurs locaux par des formations sur les méthodes durables et la gestion efficace de l’eau, tout cela dans le but de générer des revenus pour les familles et d’assurer la sécurité alimentaire pour les générations futures.
Parallèlement, les investissements dans le secteur du tourisme ne se contenteront pas de revitaliser les infrastructures existantes; ils seront également orientés vers la promotion du patrimoine culturel unique de la zone Cemac, incluant la mise en valeur des langues et des traditions ancestrales, offrant ainsi une expérience authentique aux visiteurs.
Dans le domaine de la finance, des projets ciblés permettront non seulement d’accroître l’accès aux services bancaires pour les petites et moyennes entreprises, mais également d’initier des programmes de microcrédit et de financement participatif, stimulant ainsi l’esprit entrepreneurial et renforçant l’économie locale.
Notons que cette décision de financement de la BDEAC est un pas crucial vers une économie régionale dynamique et résiliente, capable de relever les défis contemporains tout en capitalisant sur les ressources et le potentiel humains de l’Afrique centrale. Elle incarne également un modèle de coopération régionale, où chaque pays membre devient un acteur clé dans le succès collectif, rappelant ainsi que la solidarité est au cœur du développement durable.
Zangouna KONÉ