Après les universités de Ségou et Ahmed Baba, les responsables de l’Audace Libre Afrique Mali (ALAM) ont réalisé la 3ème étape de la Caravane de la liberté dans l’enceinte de l’université privée INTECSUP, le mardi 19 novembre 2019. Cette étape marquée par l’organisation d’une conférence débat sur le thème : « La participation citoyenne aux élections » à permis aux universitaires de s’outiller sur l’importance de la participation aux échéances électorales et surtout à la notion du citoyen.
Les travaux d’ouverture ont été présidés par le directeur général adjoint de l’Institut, Moctar Komé qui avait à ses côtés El hadj Boubacar. Touré, et des conférenciers comme le docteur Tamadjan Dembélé, juriste et le politologue Ballan Diakité. L’Audace Libre Afrique Mali (ALAM), pour le président Touré est un cercle de réflexions qui a été lancé le 12 octobre 2019 à l’université de Ségou, où ils ont été accompagnés par les universitaires et le corps professoral. Le thème portait sur une question d’actualité notamment l’élection. Pour lui, l’élection est la colonne vertébrale de la démocratie, pas de démocratie sans élections. Il a expliqué que l’ALAM ambitionne de mener des réflexions sur les maux qui minent la société. Les activités de l’ALAM s’articulent autour des conférences de sensibilisation, des séminaires de formation, des caravanes…et à la fin de chaque activité, un rapport est élaboré. L’ALAM à pour vision de promouvoir les libertés politiques et économiques, la démocratisation des sociétés africaines, l’importance de la société civile, la place de la jeunesse dans la société. Les deux conférenciers, le juriste Tamadjan et le politologue Ballan ont magnifié l’éclat de la conférence par de belles présentations. Selon Ballan Diakité, le faible taux de participation des populations aux élections de notre pays s’explique par plusieurs raisons, la problématique liée aux fichiers électoraux et surtout l’insécurité grandissante qui sévit dans notre pays avant de mettre l’accent sur l’importance de la participation des citoyens aux élections. Le docteur Tamadjan Dembélé explique que le premier mode de participation à la gestion de la cité est le vote par lequel on désigne les gouvernants. En ce sens, le citoyen est celui qui a le droit de vote et qui l’exerce positivement. Pour lui. L’exercice positif du droit de votre s’entend d’abord de la participation au choix des dirigeants qui est matérialisé par le dépôt de son bulletin dans l’urne.
Ensemble pour une gouvernance participative, c’est la devise de l’Audace Libre Afrique Mali (ALAM).
D.Keita