« Au départ, il était question de dialogue politique inclusif mais, sauf erreur de ma part , l’opposition a exigé le concept de Dialogue National avec les amendements y afférents. Ce qui a été accepté pendant la phase de validation des TDRs.
Aussi, lors de l’adresse à la Nation, le Président de la République s’est engagé solennellement à mettre en place un mécanisme de suivi des recommandations qui seront par ailleurs contraignantes.
Notre pays est à un seuil critique qui exige de nous, des sacrifices et des compromis.
Alors, à défaut de ce dialogue que devons nous faire?
Certes ce Dialogue devait être l’occasion de débattre des questions essentielles et de faire des propositions pour un nouveau départ.
Au Mali, on est tous coupable et victime à la fois car la crise, j’allais dire les crises ont des origines lointaines et profondes.
Chacun s’est trouvé à un moment donné majorité, opposition ou société civile.
Retrouvons nous malgré nos différences pour parler Mali, agir Mali.
Toutefois, comme l’a dit le très respecté Mahamoud Diko, les participants parleront au nom de tous les Maliens donc les préoccupations de tous seront prises en charge. Sauvons le Mali, demain il sera trop tard ».
NB: le titre est de la rédaction