L’Afrique subsaharienne avance à grands pas vers l’inclusion numérique. Son taux de pénétration d’internet mobile, évalué à 23 % de la population par la Banque mondiale en 2018, reste marqué par ce que l’on appelle la “fracture numérique”, avec un net retard par rapport à la moyenne mondiale (49 %), selon l’agence écofin. C’est pourquoi, ERIC TARY s’exprime sur la question des droits et l’inclusion numérique en Afrique.
Ce pendant, ce taux d’accès n’en est pas moins projeté à 39 % d’ici 2025 par l’Association des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde (GSMA) 2019. L’accès du plus grand nombre à la Toile, qui figure parmi les Objectifs de développement durable (ODD), va progresser rapidement, à la faveur de l’essor du téléphone mobile, dont le taux de pénétration devrait passer de 44 % à 50 % d’ici 2025. Lisez
Croissanceafrique.com: Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
ERIC TARY: Je suis Eric TARY , connu sous le nom TEGI qui est simplement les initiaux de mon nom et de mes prénoms .
Je suis consultant et formateur en travaux télécoms réseaux cuivre et fibre optique.
Croissanceafrique.com: -Que pensez-vous des droits numériques en Afrique?
ERIC TARY: Je vous avoue que je ne suis pas un spécialiste en la matière de droit numérique . Je suis plutôt un homme de terrain qui accompagne les personnes qui souhaitent découvrir le métier de technicien: Technicien raccordeur , Technicien déploiement , Technicien intervention et je dispense aussi des formations en préqualification électricité, c’est à dire l’acquisition des compétences de base en électricité.
Pour en dire un mot , il est vrai la protection des données qui est un volet du droit numérique , devient un problème crucial . Les représentants de ce secteur, doivent absolument éclaircir les règles liées à la manipulation de cette ressource, au niveau national tout au moins .
Je n’ai aucune donnée concernant la pénétration numérique. Il m’est donc difficile de donner une analyse pertinente à ce sujet. En revanche , il me paraît incontestable que les investissements liés au développement du numérique doivent être concentrés sur deux axes.
– L’infrastructure ( technologie) , plutôt physique .
– La formation ( pour pérenniser le savoir sur le plan national ).
Croissanceafrique.com: Quels sont les avantages liés aux droits numériques? Y a t-il des inconvénients sur l’application des droits numériques ?
ERIC TARY: Il est certain que l’accès au numérique ouvert au monde est une opportunité inouïe pour faire éclorer les idées des talents , les jeunes en l’occurrence .
Croissanceafrique.com: Comment analysez vous l’afflux massif de l’inclusion numérique en Afrique? Est-ce une aubaine pour le continent ? Dites-nous votre analyse personnelle sur le sujet?
ERIC TARY: »Nous sommes visibles partout dans le monde où que l’on se trouve » par le biais des médias comme YouTube et bien d’autres , ce sont de véritables accélérateurs communiquants. Toutefois , nous restons fébriles sur la protection intellectuelle. Il faudra se rapprocher vers les spécialistes en la matière. D’où cette idée de collaboration , de formation en continuité pour acquérir les compétences de ceux qui développent les produits du net .
Croissanceafrique.com: Votre mot de la fin?
ERIC TARY: Mon mot de la fin , Je me permets d’instister sur le plan de la FORMATION , des jeunes en particulier. Le numérique est un secteur qui se développe à une vitesse exponentielle . Il faut donc de la ressource pour assurer déploiement, la mise en service et la maintenance par les locaux .
Propos recueillis par Daouda Bakary KONE
Source: croissanceafrique.com