par le progrès
Nous sommes devant l’Agence BMS de Sébénicoro, suivant la longue file d’attente. A première vue, les clients de la Banque sont attroupés tels des animaux dans un enclos, ne respectant aucune mesure de sécurité. La distanciation de 1 mètre étant l’une des mesures de prévention contre la maladie à Coronavirus est loin d’être respectée. Une situation créée de facto par les Managers de la Banque, terrés dans leurs bureaux au détriment de la clientèle souffrant sous un soleil de plomb en ce mois béni de Ramadan. Et bonjour la traversée du Purgatoire. Le DG Aliou COULIBALY, où es-tu ?
ODEUR DE CORONAVIRUS DEVANT LA BMS
L’appétit venant en mangeant, nous avons fait le tour de quelques agences BMS du District de Bamako où les conditions sont presque acceptables ainsi qu’à l’Agence Principale où tous les mécanismes de prévention sont en place. Mais ici à l’Agence BMS de Sébénicoro où près de 400 usagers passent par jour ces dernières semaines, c’est le chao et le désordre indescriptibles. Les clients attroupés devant l’Agence BMS de Sébénicoro sont exposés au risque de contamination à la maladie à Coronavirus qui fait des ravages tous les jours. Cela est d’autant plausible que les mesures relatives à la distanciation sont foulées aux pieds. Les responsables de l’Agence n’ont aucune marque d’attention à l’endroit de la clientèle pourtant décidée à faire soit de dépôts ou de retraits au bénéfice de la BMS. Pendant que toutes les dispositions sont prises par la Direction Générale pour sécuriser le personnel de la BMS. «Nous sommes attroupés devant la banque comme des animaux dans un enclos avec une température ambiante… », regrette un client au-dessus de la cinquantaine venu consulter son compte. Pour accéder à la réception, il a attendu plus de deux heures sous un soleil ardent. Une jeune demoiselle, ne cessait de soliloquer elle aussi : «cette agence nous fatigue ; ils ne peuvent même pas nous laisser rentrer. Comme ça en se faisant inscrire sur la liste, on peut même attraper le virus de COVID-19. La BMS ne veut même pas mettre un peu d’ordre comme ailleurs. Ici, c’est l’enfer».
Le hic dans tout ça, c’est qu’aucune attention n’est accordée aux personnes âgées désormais laissées-pour-compte, soupirant parfois dans un état pitoyable. Et pourtant l’actuel Directeur Général Aliou COULIBALY, annoncé en fanfaron à sa nomination, étale au fil du temps ses incohérences dans la gestion d’entreprise. Comme quoi, la médiocrité gouverne désormais à la BMS.
SECURITE ZERO :
Ici à l’Agence BMS de Sébénicoro, en plus du risque sanitaire, les clients s’exposent au risque sécuritaire. Des agents de la garde nationale chargés d’assurer la sécurité de la Banque sont réquisitionnés pour dresser la liste d’arriver des usages. Occupés à faire le portier et à gérer les humeurs de la clientèle, le poste de sécurité de l’agence BMS balance tel dans un Festival des Brigands où les vrais acteurs de la sécurité deviennent de simples spectateurs. Un militaire en tenue civile venu lui aussi voir si le solde est fait constate : «Ici, c’est la sécurité zéro. Les responsables de cette agence ne se soucient de rien, et même le Directeur Général. Un minimum de deux (2) Caméras de Surveillance permettrait aux dirigeants de voir au moins ce qui se passe ici à la minute et au besoin, prendre des mesures qui s’imposent». Nous sommes samedi 02 mai 2020, le Chef d’agence ou son intérimaire n’est toujours pas sur place pendant que le désordre s’accentue, alourdissant la souffrance de la clientèle de la BMS doublée de risque de contamination au Coronavirus. Ce qui est à déplorer dans tout ça, c’est l’incompétence notoire du Directeur Général Aliou COULIBALY qui ignore tout de son environnement qui pourtant, conditionne le Développement d’une institution bancaire. La BMS est-elle sur les traces de la BHM ? Quand la médiocrité se griffe à l’incompétence et au népotisme, c’est la faillite programmée d’une Banque. N’est-ce pas Monsieur le Directeur Général ?
A suivre dans nos prochaines livraisons : «HAINE VISCERALE A LA BMS-SA : LES CLIENTS HAUT DE GAMME D’UN CHEF D’AGENCE»
Par Boubacar KANTE