Pour y arriver, elle a réussi le traitement des résidus miniers du site et devrait livrer plus de 4 000 onces à la fin du mois de novembre. Elle a indiqué le 26 novembre que ces premières onces proviennent de l’extraction et du traitement de résidus miniers du site.
« Grâce au bon fonctionnement de toutes les installations, notamment l’usine de traitement d’une capacité annuelle de 4,5 millions de tonnes, la compagnie vise une production de 4 000 à 4 100 onces pour novembre. Le coût global devrait quant à lui s’établir entre 1 000 et 1 100 $ l’once. La société compte par ailleurs poursuivre les travaux d’optimisation grâce au flux de trésorerie ainsi généré afin de rendre le site totalement opérationnel », rapporte l’Agenceecofin.
« Les flux de trésorerie sont utilisés pour le forage des gisements satellites, la rénovation de l’usine, l’élaboration de plans miniers et pour d’autres travaux techniques destinés à préparer Morila à un retour en phase d’exploitation à ciel ouvert », a commenté Alistair Cowden, président exécutif de Firefinch, précisant que les mouvements de grève qui secouent actuellement l’industrie aurifère au Mali n’affectent pas les opérations.