« Les recettes publiques générées par le secteur minier tanzanien devraient afficher une progression de 33%, d’ici 3 ans ». L’annonce du ministre des Mines, Doto Biteko, relayée par plusieurs médias cette semaine, est l’un des plus récents gages de la détermination du gouvernement tanzanien à tirer beaucoup plus de revenus de ses ressources minérales. Contrairement à certains discours sans lendemain, l’équipe conduite par le président John Magufuli travaille depuis au moins trois ans sur divers chantiers afin d’atteindre cet objectif. Réélu à la tête du pays il y a trois semaines pour un nouveau mandat de cinq ans, le chef d’Etat tanzanien n’entend pas s’arrêter avant d’avoir fait des mines un des poumons de l’économie nationale. L’agence Ecofin vous propose un décryptage des efforts déjà fournis, des fruits qu’ils portent et des chantiers restants.
La méthode Magufuli
L’élection de John Magufuli à la tête de la Tanzanie en 2015 marque une rupture dans la gestion des affaires publiques. Décidé à permettre à son pays de mieux profiter des richesses de son sous-sol, celui qu’on surnomme le « Bulldozer » n’hésite pas à se mettre à dos les grandes compagnies actives dans le secteur. suivez la suite chez l’Agenceecofin ci-dessous: