Au Nigeria, le gouvernement fédéral (Etat) a exprimé le 30 aout 2021 son soutien massif à une initiative visant à créer des zones spéciales de transformation agro-industrielle (SAPZ). La Banque et ses partenaires de développement mobilisent 520 millions USD pour cofinancer la première phase du programme au Nigeria, qui sera mis en œuvre par phases dans six zones géopolitiques
Il s’agit des partenariats public-privé visant à développer des chaînes de valeur prioritaires en développant des infrastructures dans les zones rurales, axées sur la finition et la transformation des matières premières et des produits de base.
A l’issue d’une séance d’information de haut niveau tenue le lundi dernier , le ministre des Finances, du Budget et de la Planification nationale, le Dr Zainab Shamsuna Ahmed, a réaffirmé l’engagement du gouvernement fédéral à mettre en place des politiques et des incitations favorables pour attirer les investissements du secteur privé dans les Zones, pour assurer une mise en œuvre réussie.
« Le gouvernement fédéral s’est engagé à mettre en œuvre avec succès le programme visant à augmenter la production agricole, à réduire la pauvreté et à intensifier la création d’emplois dans tout le pays », a déclaré Ahmed.
Par ailleurs, le programme de la zone spéciale de transformation agro-industrielle du Nigeria comprend quatre composantes qui se renforcent mutuellement : le développement des infrastructures et la gestion des pôles agro-industriels ; productivité et production agricoles; développement politique et institutionnel; et la coordination et la gestion du programme.
Pour sa part, le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Investissement, Otunba Richard Adebayo, a salué l’initiative stratégique de la Banque africaine de développement et de ses partenaires, et a ajouté « une forte participation du secteur privé garantira que le projet s’aligne sur le programme d’industrialisation du gouvernement fédéral ».
Notons que les transformations agro-industrielles spéciales sont une initiative phare de la priorité stratégique « Nourrir l’Afrique » de la Banque. Toutefois, le résultat final est l’amélioration des moyens de subsistance de millions de personnes dans les zones rurales ainsi qu’une réduction de la pauvreté.
Daouda Bakary Koné