Le médiateur de la Cédéao pour le Mali a quitté Bamako mardi après deux jours de consultations avec les autorités de transition. Goodluck Jonathan a exprimé sa « préoccupation » sur « l’insuffisance d’actions concrètes dans la préparation effective du processus électoral ».
La question la plus abordée était la prolongation de la Transition en cours. Par ailleurs, Goodluck Jonathan, ancien chef d’Etat du Nigeria, médiateur en chef de la CEDEAO pour le Mali, a exhorté le gouvernement de la transition à « respecter le délai de la transition notamment le calendrier électoral ».
En réalité, sur la volonté des autorités de respecter leurs engagements sur la durée de la transition, censée prendre fin avec les scrutins présidentiels et législatifs, théoriquement prévus en février 2022.
A l’issue des rencontres, le Premier ministre Choguel Maïga n’a pas réitéré les engagements jusqu’ici affichés sur la durée de la Transition, mais expliqué que « les détails sur le chronogramme des opérations électorales » seraient « fournis par les futures Assises Nationales ». Dont les dates ne sont pas encore fixées.
Le premier ministre Malien a rappelé la soif des Maliens qui a nourri les manifestations de 2020 : soif de sécurité, soif de justice, soif de réformes. Par aileurs, Bamako assure que « des voix s’élèvent de plus en plus, partout dans le pays, pour réclamer la prolongation de la Transition » en raison de « la persistance de certains défis majeurs » comme « la lutte contre l’insécurité, l’impunité et la corruption ».
Pour sa part, Tiébilé Dramé, président du Parena ; au sujet des Assises « un chaos électoral » en voulant imposer un organe unique de gestion des élections. Le Codem d’Housseini Amion Guindo dénonce une « conclusion connue d’avance : l’allongement de la Transition ». De nombreux autres partis ont exprimé leurs réticences sur la tenue de ces Assises, jugées « inopportunes » et « coûteuses » ; dit-il
Notons que Goodluck Jonathan, ancien chef d’Etat du Nigeria, médiateur en chef de la CEDEAO pour le Mali, a exhorté le gouvernement de la transition à « respecter le délai de la transition notamment le calendrier électoral ».
Daouda Bakary Koné