En Ouganda, il y a plusieurs semaines, les annonces de départ de plusieurs entreprises internationales s’enchaînent. Il s’agit, des départs en cascade qui inquiètent les économistes.
D’ores et déjà, trois grosses compagnies ont plié bagage. Elles évoluent dans le secteur des grandes surfaces et des opérateurs téléphoniques et ont confirmé fermer leurs activités dans le pays d’ici à la fin 2021.
« Les magasins Sorite puis ceux de Game et le dernier en date : l’opérateur Africell… En un mois, trois grands groupes internationaux ont annoncé mettre un terme à leurs activités en Ouganda. Pour l’économiste Africa Kiiza, la crise mondiale liée au Covid-19 est un accélérateur, mais pas la cause principale de ces départs. Ces dernières années, de nombreuses entreprises ont quitté le marché ougandais bien avant le début de la pandémie, comme la compagnie aérienne British Airways ou les supermarchés kényans Uchumi Supermarkets et Nakumatt », l’agence France presse
En outre des fermetures attribuées au faible pouvoir d’achat de la classe moyenne, trop restreinte pour soutenir les activités de grands groupes. Le chercheur affirme également que les nombreuses taxes sur les sociétés pèsent sur le budget des entreprises.
Notons que le ralentissement de l’économie dû aux confinements a ensuite aggravé la situation : en 2020, la croissance s’est resserrée à 2,9%, contre 6,8% en 2019. Les économistes craignent désormais de nouveaux départs de compagnies internationales. Parmi les secteurs à risque : celui des banques et des assurances.
Zangouna koné