Le président Faustin Archange Touadéra a annoncé vendredi l’accord avec les groupes armés, déclarant qu’il espérait qu’il conduirait au dialogue et à une plus grande protection des civils, selon les médias.
Le Secrétaire général a salué cette évolution, la décrivant comme une « étape critique » qui s’inscrit dans le cadre d’une feuille de route pour la paix adoptée en septembre par la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, une organisation intergouvernementale regroupant 12 pays africains.
Certains dirigeants de la principale alliance rebelle, le CPC, auraient salué le cessez-le-feu.
La RCA est confrontée à des cycles de violence rebelle depuis l’éviction en 2013 de l’ancien dirigeant François Bozize, et malgré la signature d’un accord entre le gouvernement et 14 groupes armés il y a deux ans.
Une mission de l’ONU, connue sous l’acronyme français MINUSCA, est présente dans le pays depuis 2014 avec pour mandat de protéger les civils et de soutenir les processus de paix.
Respecter le cessez-le-feu
« Le Secrétaire général appelle toutes les autres parties à respecter immédiatement ce cessez-le-feu et à renouveler les efforts pour faire avancer la mise en œuvre de l’Accord politique de 2019 pour la paix et la réconciliation », indique le communiqué.
Il a en outre appelé les parties à s’engager de manière constructive dans un dialogue politique inclusif.
Le chef de l’ONU a réitéré son engagement à continuer de mobiliser le soutien international pour le gouvernement et le peuple de la RCA dans leur quête de paix, de réconciliation et de développement.
