Il s’agit déploiement de 6 000 hommes, des avions de chasse et des bombardiers ainsi que des groupes de navires des flottes de la mer Noire et de la mer Caspienne. En réalité, les manœuvres, qui ont débuté dans l’ouest de la Russie, mobilisent elles plus de 1.000 hommes et environ 100 pièces d’armes et d’équipements militaires. Ici, il s’agit d’un bataillon de combat radio électronique. Elles dureront jusqu’au 29 janvier 2022. C’est un secret de polichinelle, puisque depuis le début de la tension, les Américains ne cessent de crier partout. Mais, la question est la suivante: Washington à peur de quoi? De qui? ou de la Russie?

Alors que l’Otan continue de renforcer ses forces en Europe de l’Est pour contrer une prétendue menace russe sur l’Ukraine, l’armée russe a annoncé ce 25 janvier le début d’exercices de routine dans l’ouest et le sud du pays.
Répondant aux accusations de l’Occident, le Kremlin explique explique la présence de ses troupes près de la frontière ukrainienne par la tension persistant dans la région, démentant toute intention belliqueuse à l’égard de son voisin, mais insistant sur sa demande de garanties juridiques de non-élargissement de l’Otan, en particulier à l’Ukraine.
« Après que l’Otan a envoyé des navires et chasseurs supplémentaires en Europe orientale, les districts militaires ouest et sud de la Russie ont annoncé le début d’exercices de routine pour vérifier leur état de préparation », rapporte l’Agence de presse sputniknews.

Le district militaire ouest a quant à lui indiqué ce mardi 25 janvier qu’un bataillon de combat radio électronique a été déployé dans la région de Belgorod, frontalière avec l’Ukraine. D’après le colonel général Alexander Zhuravlev, cela « augmentera considérablement les capacités de reconnaissance de la formation et réduira le temps nécessaire pour obtenir les informations nécessaires ».
Accusant la Russie de masser ses forces à la frontière avec l’Ukraine, l’Otan a annoncé lundi 24 janvier avoir mis ses forces en état d’alerte et envoyé des navires et d’avions supplémentaires en Europe de l’Est.
Lundi, l’Alliance a également fait savoir que le porte-avions USS Harry S. Truman, son groupe aéronaval et son escadre aérienne avaient entamé une série de patrouilles en Méditerranée, précisant que c’est la première fois depuis la guerre froide qu’un groupe aéronaval américain dans son entièreté passe sous commandement de l’Otan.
Le même jour, le porte-parole du Pentagone John Kirby a annoncé que les États-Unis se préparaient à déployer jusqu’à 8.500 soldats américains en Europe de l’Est. Mais Washington reste déterminé et brandit de brochettes de menace. Quant à la France, elle se propose médiateur et même facilitateurs pour l’obtention d’une désescalade entre les deux puissances militaires.
D’autre part, l’Allemagne et la France menace la Russie en cas d’un dérangement allant vers les pays du 27, (Union européenne). En tout cas, çà va chauffer, puisque la Russie ne reculera pas, même une seconde. C’est Vladimir poutine ne parle pas trop. Donc à la guerre comme à la guerre.
Daouda Bakary Koné