Dans une note publié le 3 février 2022, l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA) a expliqué que du fait de plusieurs prises pour circonscrire le le variant omicron, certains mesures non coordonnées, à travers le trafic aérien de passagers de décembre à janvier n’ont été que de 42,3%.
La capacité a atteint 52,7%. En janvier 2022, la capacité devrait augmenter de 6,3 % à 59 %, tandis que le trafic aérien de passagers connaîtra une augmentation marginale de 0,3 par rapport au mois précédent.
Du fait de ces mesures non coordonnées, le trafic aérien de passagers de janvier à décembre n’a été que de 42,3% par rapport à la même période en 2019. La capacité a atteint 52,7%. En janvier 2022, la capacité devrait augmenter de 6,3 % à 59 %, tandis que le trafic aérien de passagers connaîtra une augmentation marginale de 0,3 par rapport au mois précédent.
« Le marché intérieur a conservé la plus grande part de la capacité déployée, bien que le trafic réel de passagers ait connu une baisse. La demande intérieure à 42% a toutefois surperformé l’intra-Afrique et l’intercontinental qui sont restés modestes à 31,9% pour l’intra-Afrique et 25,6% pour l’intercontinental. Sur le nombre réel de sièges passagers offerts, les vols domestiques, intra-africains et intercontinentaux représentent respectivement 47,3%, 24,9% et 27,8% », peut-on lire dans le document de l’AFRAA.
Au moins 3 compagnies aériennes africaines ont poursuivi l’expansion de leurs liaisons internationales et, à la fin de l’année 2021, avaient dépassé le nombre de liaisons internationales exploitées avant le Covid. 12 autres compagnies aériennes africaines ont également rouvert des routes ou lancé de nouvelles routes internationales. Fin 2021, les compagnies aériennes africaines avaient rétabli environ 80,8 % de leurs liaisons internationales pré-Covid, bien que les fréquences restent faibles.
La connectivité intra-africaine a atteint 76 % du niveau pré-Covid en novembre 2021, est passée à 80 % en décembre et devrait retomber à 76 % en janvier 2022 en raison de la fermeture de certaines routes. La situation politique en Éthiopie a entraîné la contraction des volumes de trafic en novembre et décembre 2021. La situation s’améliore cependant.
Dans toute l’Afrique en général, les volumes de trafic de passagers restent déprimés en raison des restrictions sanitaires unilatérales et non coordonnées imposées par certains gouvernements à la suite de l’apparition de la variante Omicron du COV-2.
Les revenus des compagnies aériennes sont restés faibles, de nombreux opérateurs étant aux prises avec des problèmes de trésorerie. La perte de revenus pour l’année 2021 est estimée à 8,6 milliards de dollars, soit 49,8 % des revenus de 2019. En 2020, les compagnies aériennes africaines ont cumulé des pertes de revenus de 10,21 milliards de dollars en raison de l’impact de la pandémie, ce qui représente 58,8 % des revenus de 2019.
Zangouna Koné