Selon le site d’information Agricole commodafrica.com, la campagne de commercialisation de la noix de cajou au Burkina Faso a été officiellement ouverte le 26 février à Gaoua avec un prix plancher au producteur en hausse à FCFA 330 le kilo, soit une progression de FCFA 30 de plus par rapport à 2021. Quant au prélèvement sur l’exportation et à la réexportation sur la noix de cajou brute, il demeure inchangé à FCFA 25 le kilo.
« La nouvelle campagne placée sur le thème de la « Filière anacarde : quelle stratégie pour plus de valeur ajoutée locale. L’ambition est de mieux valoriser la filière par la transformation des noix en amandes et la valorisation des sous-produits », a affirmé le nouveau président du Comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso (CIAB), Ibrahim Sanfo.
Troisième produit agricole d’exportation, après le coton et le sésame, la noix de cajou figure parmi les filières prioritaires identifiées par le gouvernement. « En 2021, la production d’anacarde a grimpé de 21% pour atteindre 145 500 tonnes, selon les estimations du spécialiste n’kalô. Officiellement, le pays a exporté 23 000 tonnes de cajou vers l’Inde et 40 000 tonnes vers le Vietnam. Quant à la production d’amande, elle n’a été que de 17 000 tonnes en 2021 mais est en hausse de près de 31% par rapport à 2020 (13 000 tonnes) », précisent nos confrère de de Commodafrica.com
Moussa Koné .