Le samedi 19 mars 2022 au mémorial Modibo Keïta, a eu lieu la validation du bureau de la coordination des femmes du mouvement patriotique pour la justice (MPJ-Faso Yélen). C’était sous la présidence de Oumarou Diarra, président dudit mouvement non moins ministre délégué chargé des réfugiés auprès du ministre de la santé et du développement social. En présence de Ramata Doumbia, présidente de la coordination à la tête d’un bureau de 86 membres.
A l’entame de ses propos, Ramata Doumbia, la toute nouvelle présidente de la coordination des femmes de la commune IV, a rappelé que ce mouvement est né du M5-RFP, mouvement contestataire du régime d’Ibrahim Boubacar Keita dont son président faisait partie des principaux responsables. Son objectif n’est rien que de lutter pour l’autonomisation des femmes de la commune IV avec l’accompagnement de celles-ci. Elle a aussi remercié tous les camarades militants pour le choix à accomplir cette tâche.
C’est en langue bamanakan que le ministre Oumarou Diarra, président du MPJ-Faso Yélen s’est adressé aux camarades militants venus nombreux pour la cause. Une occasion pour lui de prêcher la paix, la cohésion sociale, la citoyenneté etc. que notre pays a aujourd’hui besoin. Il a aussi expliqué le but de la création ce mouvement politique qui s’inscrit dans la logique du combat du M5-RFP. « La politique ne veut pas dire mensonge. La politique est l’art de gérer la cité », explique le ministre Diarra devant ses camarades.
C’était aussi un lieu opportun pour lui de se prononcer sur les brouilles qui qui se trouvent en ce moment dans le M5-RFP qui sont selon lui dues à certaines incompréhensions des uns et des autres. Et d’ajouter que ceci est généralement naturel au sein des organisations. « Le M5-RFP doit être protégé », selon lui et invite ses camarades militants à soutenir les autorités de Transition en participant pleinement à la vie citoyenne du pays. « On ne peut pas aimer Dieu et détester son prophète ». Donc selon lui, il est impossible de soutenir le président de Transition colonel Assimi Goïta et au même moment se dresser contre son premier ministre Choguel Kokalla Maïga. Et l’inverse aussi n’est pas possible.
IB KONE