Suite la tenue du Sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO sur la situation du Burkina Faso, à Accra, République du Ghana, ainsi que celle de ses pays frères le Mali et la Guinée, le Gouvernement du Burkina Faso réaffirmé le respect de ses engagements vis- à-vis des organisations sous régionales, africaines et internationales »
Pour ce faire, le Gouvernement du Burkina Faso affirme avoir pris acte de l’analyse de la situation sociopolitique faite par les participants à la conférence ainsi que leur volonté de nommer un médiateur pour le Burkina Faso dans l’objectif de faciliter le dialogue entre les parties prenantes et d’assurer une transition réussie.
« Se félicitant que la conférence ait reconnu la nécessité de poursuivre les efforts en matière de sécurité et ait appelé les Etats membres, l’Union Africaine, les Nations Unies, les partenaires bilatéraux et multilatéraux et la Commission de la CEDEAO à accompagner le Burkina Faso dans ses efforts de lutte contre la menace sécuritaire, le Gouvernement de la Transition tient å réaffirmer que sa plus grande préoccupation demeure la sécurisation du pays, une réponse efficace et urgente à la crise humanitaire et aux drames socioéconomiques et communautaires provoqués par l’insécurité sans oublier le renforcement de la gouvernance et la lutte contre la corruption », peut-on lire dans la note publié le jeudi 31 Mars 2022 la par la primature du Faso.
Concernant la préoccupation liée à l’ancien Président du Faso, le Gouvernement du Burkina Faso explique qu’il tient à rassurer la Commission de la CEDEAO, ainsi que toute la Communauté internationale, que depuis un peu plus de trois semaines, des concertations ont été initiées au niveau national et se poursuivent dans l’optique d’aboutir au retour de l’ancien Président dans une résidence familiale de son choix tout en garantissant sa sécurité.
Moussa Koné