(CROISSANCE AFRIQUE)-Le Fonds monétaire international (FMI) s’est le mardi 1è Mais 2022 globalement satisfait de la mise en œuvre du programme de réformes entamé par le Niger, en vue d’améliorer la résilience de son économie à l’issue de la première revue.
L’institution de breton wood precise « Par ailleurs, que la situation sécuritaire au Sahel et l’instabilité politique dans les pays voisins, ainsi que les conditions climatiques incertaines continuent de faire peser des risques sur les perspectives économiques du Niger. La guerre en Ukraine exacerbe ces défis en ajoutant aux pressions mondiales et locales sur les prix alimentaires », précise le FMI.
Ce programme consiste à la mise en place de mesures par les autorités visant à « améliorer la mobilisation des recettes intérieures, la qualité des dépenses publiques, la transparence et la lutte contre la corruption ». L’objectif est de « promouvoir une croissance économique résiliente et inclusive ».
« Une validation de la première revue du programme permettra au Niger de toucher un financement équivalant à 53 millions USD, représentant environ 30% de la quote-part de droits de tirage spéciaux (DTS) attribués au pays par le FMI, soit 197,4 millions de DTS (environ 275,8 millions USd) », rapporte l’Agence ecofin.
L’Agence de presse économique explique que Bien que le FMI ait noté un taux élevé de l’inflation dans le pays dû à la conjoncture économique mondiale, l’institution annonce toutefois une accélération de la croissance économique.
« Après une décélération substantielle à 1,3 % en 2021 suite aux effets néfastes des chocs climatiques et de l’insécurité sur le secteur agricole, la croissance devrait rebondir à 6,9 % en 2022, grâce à la reprise de la production agricole et à l’accélération de la mise en œuvre de grands projets d’investissement liés à l’oléoduc vers le Bénin », a fait savoir Antonio David, chef de l’équipe des services du Fonds chargé de la supervision du programme.
Notons que les performances du pays ont été globalement satisfaisantes, et la plupart des objectifs macroéconomiques quantitatifs ont été atteints, jusqu’à fin mars 2022, selon le fonds monétaire International. La bonne mise en œuvre de ces réformes est d’autant plus importante que 17% de la population nigérienne risque d’être confrontée à une insécurité alimentaire pendant la période de soudure.
Moussa Koné