(CROISSANCE AFRIQUE)- En Tanzanie, la compagnie minière Barrick Gold Corporation a annoncé le vendredi 27 mai 2022 qu’elle a engagé jusqu’à 70 millions USD pour investir dans des projets nationaux à valeur ajoutée, notamment des formations liées à l’exploitation minière, le développement des compétences et des installations scientifiques dans les universités tanzaniennes, ainsi que des infrastructures routières.
Il s’agit d’une dépense de 6 USD pour chaque once d’or vendue par ses deux mines dans le pays pour améliorer les soins de santé, l’éducation, les infrastructures et l’accès à l’eau potable. l’eau dans les communautés qui les entourent.
Selon la société minière, ceci est conforme aux conditions sous-jacentes à l’accord-cadre de Barrick avec le gouvernement, qui comprenait la création de leur coentreprise Twiga. Twiga supervise une répartition 50/50 des bénéfices économiques générés par les mines ainsi que leur gestion. Par ailleurs, le président et chef de la direction de Barrick, Mark Bristow, a déclaré aujourd’hui que le programme d’investissement était la dernière évolution du partenariat très réussi de la société avec le gouvernement.
«Depuis que nous avons repris les mines tanzaniennes de leur ancien opérateur en 2019, nous avons reconstruit des relations avec l’État et renouvelé notre licence sociale pour opérer ici. North Mara a été repensée en tant que mine souterraine/à ciel ouvert intégrée et Bulyanhulu a été ressuscitée en tant que mine souterraine à longue durée de vie. Ensemble, ils devraient produire plus de 500 000 onces 1 d’or par an à l’extrémité inférieure du spectre des coûts », a-t-il déclaré.
En outre, Barrick a dépensé plus de 1,9 milliard de dollars en impôts, salaires et paiements aux entreprises locales au cours des deux dernières années. Au moins 73 % des biens et services des mines sont d’origine locale et elles privilégient l’emploi de ressortissants tanzaniens.
Notons à ce jour, Barrick a également versé au gouvernement 140 millions USD sur le règlement de 300 millions de dollars inclus dans l’accord-cadre.
Daouda Bakary KONE
