(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigeria, les startups Moove et Flutterwave ambitionne de porter leur fintech à une dimension internationale, selon le récents développements autour des start-up du Pays. A la fin du mois d’août 2022, Moove qui au Nigeria et en Tanzanie accorde des financements à des personnes souhaitant mettre des véhicules dans les services de transport par application notamment Uber, a signé un accord avec Mitsubishi UFG Financial Group et Suzuki, une filiale du groupe Toyota, pour accroître ses offres à sa clientèle.
Concernant la startup Flutterwave, après avoir obtenu une licence de société de paiement auprès de la Banque centrale du Nigeria, elle ambitionne désormais de s’introduire sur la Bourse de Lagos et le Nasdaq, le marché américain des valeurs technologiques.
Ces différentes évolutions sont la caractéristique des nouvelles ambitions que se donnent les sociétés africaines offrant des services financiers associés à la technologie. En 2021, les start-up africaines ont levé un montant record atteignant les 6 milliards USD , si on tient compte de tous les types de transactions (montant supérieur à 2000 USD , subventions, apports sans contrepartie au capital …). 62,3% de ces ressources ont été mobilisés par des fintech, selon Partech Africa.
Notons que la firme de consulting et d’analyse a indiqué que le chiffre d’affaires des fintech d’Afrique subsaharienne pourrait atteindre les 30,3 milliards USD, d’ici 2030. En effet, à mesure que la digitalisation se démocratise dans cette région du monde et que les entreprises sont sur des stratégies de croissance de leurs revenus, les projets de digitalisation bien menés sont perçus comme la prochaine frontière de rentabilité par les investisseurs.
Rédaction