Interview : Edgard KOUASSI auditeur financier et comptable au cabinet CTOS SASU à Dakar,  s’exprime sur l’expansion des Fintech en Afrique Francophone

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Auditeur financier et comptable au cabinet CTOS SASU à Dakar, Edgard KOUASSI est diplômé d’un Master professionnel en comptabilité et gestion financière au Centre Africain d’Etudes Supérieures en gestion (CESAG). Aujourd’hui, il est la personnalité financière et comptable que nous avons désignée pour échanger sur l’expansion des Fintech en Afrique francophone.  Lisez les analyses d’Edgard Kouassi sur votre Magazine panafricaine.

Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Edgard KOUASSI : Je suis Edgard KOUASSI auditeur financier et comptable au cabinet CTOS SASU à Dakar. Je suis également diplômé d’un Master professionnel en comptabilité et gestion financière au centre africain d’études supérieures en gestion (CESAG).

Que pensez-vous sur l’expansion des fintechs en Afrique Francophone ?

Edgard KOUASSI : Pour moi la fintech est un canal pour le développement de l’Afrique. Le développement de la finance numérique accroit sur le continent Africain. Plus avance en Afrique de l’Est. La convergence de cette expansion se tend vers l’Afrique francophones. À travers des analyses effectuées par la BCEAO qui statue que la majorité de la population africaine demeure sous-bancarisée, la fintech permet notamment de comble ce déficit en ayant une flexibilité aux services bancaires.

Avez-Vous une analyse particulière sur la poussée massive des Fintech en Afrique en générale ?

 Edgard KOUASSI : Les Fintech, en proposant des services à forte composante technologique directement aux utilisateurs finaux, ont su répondre aux attentes des nouveaux consommateurs : transparence, simplicité et rapidité. Elles se sont illustrées dans des services comme la dématérialisation des paiements, la banque en ligne. Aujourd’hui, l’Afrique demeure une terre fertile pour les Fintech. Sa population jeune âgés de moins de 25 ans et représente un fort potentiel pour les services et produits numériques. Les Fintech viennent en particulier répondre à plusieurs angles morts, non ou mal servis à ce jour par le secteur bancaire traditionnel, avec un faible taux de bancarisation, en particulier en contribuant à plus d’inclusivité du système financier.

Edgard KOUASSI auditeur financier et comptable au cabinet CTOS SASU à Dakar qui  s’exprime sur l’expansion des Fintech en Afrique Francophone

Que pourrait être les défis pour ces entreprises qui évoluent dans le secteur de transfert en Afrique Francophone ?

 Edgard KOUASSI : Les Fintech en Afrique sont confrontées à de multiples défis, liés à l’insuffisance d’infrastructures nationales ou régionales, l’inexistence de cadre réglementaire spécifique dans certaines régions, la difficulté de mobiliser des financements ou encore la faible éducation financière des populations. Avec un peu plus d’opportunités de financement, émanant du secteur privé africain notamment, les Fintech pourraient réaliser leur potentiel et contribuer significativement à l’essor socio-économique du continent.

Selon vous, c’est quoi le défi ? Cette expansion des fintechs en Afrique Francophone est-elle une bénédiction pour le continent ?

Edgard KOUASSI : Le véritable défi pour la population moyen de recevoir des salaires et aussi de transférer par voie numérique car ils n’étaient pas intégrés au système bancaire. L’éducation financière des populations demeure un des défis majeurs. Une synergie des régulateurs. Cette expansion des fintechs en Afrique Francophone elle une bénédiction pour le continent car elle permet aux populations de recevoir des transactions de leur fils, enfants, nièce, qui vit dans un autre pays.

Quelle doit être la vision cohérente pour ces fintechs en Afrique Francophone ?

Edgard KOUASSI : La vision cohérente pour ces fintechs en Afrique Francophone, c’est d’accorder plus accès au moins nanti de la population.

Quelle est votre remarque personnelle à l’égard des nouvelles fintechs qui poussent. Surtout à l’instant de money Gramm et Western Union ?

Edgard KOUASSI : Mes remarques personnelles à l’égard des nouvelles fintechs qui poussent. Les fintechs de nos jours sont innovatrices dans tous les secteurs activités. Les bailleurs sont près à investir dans ces fintechs.

Votre mot de fin

 Edgard KOUASSI : Merci pour ces questions qui mon permis de revisiter la règlementation juridique dans ce secteur en Afrique. J’ai constaté le niveau d’avancement des fintechs. J’espère que mes réponses permettront à l’écosystème des fintechs en Afrique francophone de vraiment accroitre.

Réalisé par Daouda Bakary KONE

croissanceafrik
croissanceafrikhttp://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne dont un mensuel disponible dans les kiosques à journaux) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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