(CROISSANCE AFRIQUE)- Détenteur d’un Baccalauréat Scientifique, Félix Corneille MINYEM est diplômé d’un brevet de technicien supérieur en en Banque-Finance. Ensuite, il obtiendra plus tard un Diplôme d’Ingénieur Financier option Finance d’Entreprise et suivi d’une Maitrise en Management Financier, pour finir par un PHd en Finance Structurée. Aujourd’hui, il nous accorde une interview axée sur les questions de la cybersécurité et cyberdéfense en Afrique. Lisez Félix Corneille MINYEM sur Croissance Afrique, votre magazine panafricain au cœur des actualités stratégiques de l’Afrique.
1-Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs?
Je Suis le Directeur General de la Colombe Academy of Technology
2-Quel est votre parcours Universitaire ?
Félix Corneille MINYEM : Après mon Baccalauréat Scientifique, Je me suis orienté dans la Banque-Finance pour un BTS, ensuite j’ai opté d’abord pour un Diplôme d’Ingénieur Financier option Finance d’Entreprise et suivi d’une Maitrise en Management Financier, pour finir par un PHd en Finance Structurée.
3- Parlez-nous un peu de votre structure ?
Félix Corneille MINYEM : La Colombe Academy of Technology (CAT) est depuis 2019, nous sommes spécialisés dans la Formation de futures élites africaines en Cyberdéfense (la Protection des données numériques des états & gouvernements), et en Cybersécurité (la Protection des données Individuelles et des Entreprises) afin d’asseoir la souveraineté numérique des institutions africaines.
4-Alors vous revendiquez la place de la première Académie supérieur de cyber défense au Sénégal. pouvez-vous nous dire, sur quelle base vous réclamer ce rang ?
Félix Corneille MINYEM : Avant l’arrivée de la C.A.T dans le milieu éducatif supérieur sénégalais, il y avait une méconnaissance et une confusion dans la formation de la cyber sécurité, la cyber défense ainsi que les enjeux futurs.
Par exemple, Nous avons effectué un benchmarck auprès des entreprises, des institutions et des partenaires académique nationaux et sous-régionaux ce qui nous conduit à la mise en place du Seul Cyberrange Académique du Sénégal et de la Sous-région, nos formations sont diplômantes et qualifiantes aux normes américaines et européennes ; Avec à la clé des Stages Annuels débouchant sur des emplois au niveau National et International ( donc 60% de nos cours se font sous forme de cas pratiques et projets entreprises pour assurer la réussite de nos étudiants privés et professionnels)
« Nous sommes les seuls à le faire au Sénégal »
C’est alors que nous avons refondé le modèle de formation qui est exclusivement axé sur une approche réelle par compétence c’est-à-dire que chaque module enseigné à C.A.T procure une compétence pratique à l’apprenant en y Incluant l’obtention d’une Certification Internationale (comme CEH,CND, Fortinet, Sophos, etc..) : Et pour l’instant, Nous sommes les seuls à le faire.
6-Dites-nous, c’est quoi la Cyber défense selon vous, et quel est son importance pour un pays comme le Sénégal ?
Félix Corneille MINYEM : Pour répondre à votre question, la cyberdéfense c’est simplement l’ensemble des moyens physiques et virtuels mis en place par un pays dans le cadre de la guerre informatique menée dans le cyberespace.
Et son importance est capitale, car la cyberdéfense est garante de la souveraineté nationale du Sénégal, en participant activement à la protection et surtout à la défense des systèmes d’information dans le cyberespace.
7-Nous remarquons qu’il y a beaucoup de novice dans ce domaine. Cette immaturité nous amène à s’interroger sur la différence entre Cyberdéfense et Cybersécurité ?
Cette remarque est pertinente car c’est un secteur nouveau pour l’Afrique et les gouvernements, et comme dans toute nouvelle chose, il faut se donner le temps d’apprendre, d’acquérir, de maturer, de rationnaliser et d’innover.
Comme je le disais dans mes propos précédents le manque d’information réelle accentue l’immaturité des africains, il est donc nécessaire de mettre cette fine ligne de démarcation entre la cybersécurité et la cyberdéfense à savoir que la sécurité est un état recherché tandis que la défense est une posture.
8-Datacenter, Data-science et l’Intelligence artificielle. Existent-t-ils des ponts entre ces domaines précités ?
Félix Corneille MINYEM : Oui, il en existe plusieurs, mais j’énoncerai simplement l’un des plus grands ponts entre ces domaines est : les données (générés, utilisé, & stockés) ; parce que sans les données, il n’existera même pas la cyberdéfense car de nos jours avec la venue de la dématérialisation, la donnée est entrain de remplacer de l’or.
9-Nous remarquons qu’effectivement, vous avez une mégastructure dans le domaine informatique. Et qui parle de la mise en place d’une telle entreprise, il nous faut un moyen financier adéquat. Alors, c’est qui vos bailleurs de fonds ? Qui vous finance ?
Félix Corneille MINYEM : (rires…). Nous devons croire au potentiel de l’Afrique pour preuve, La Colombe Academy of Technology (CAT) a été fondée sur la base des capitaux propres détenus par Messieurs Djiby Chimère GUEYE et El Hadj Gora GUEYE, Président et Vice-Président du Groupe Colombe (avec 08 filiales en son sein).
10-Quels sont vos défis et perspectives pour l’année 2023
Félix Corneille MINYEM : Les défis et les perspectives sont nombreux , mais je dirai simplement que notre objectif est de participer activement durant cette année 2023 à la souveraineté numérique des états , des entreprises par la formation adaptée et ciblée dans la sécurisation des différents cyberespace.
11-Votre mot de fin ?
Félix Corneille MINYEM : Pour ne pas être dépassé, la formation de qualité dans le numérique devient un véritable levier à prendre au sérieux, et Je vous promets que vous pouvez d’ores et déjà compter sur la Colombe Academy of Technology pour la prochaine décennie.
Réalisés par Daouda Bakary Koné
