La Mauritanie et ses Partenaires Norvegiens veulent renforcer la résilience climatique à travers la pèche et l’aquaculture

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le changement climatique va considérablement impacter les secteurs de la pêche en Afrique de l’Ouest, l’aquaculture devient l’unique moyen de conserver les espèces. Ainsi, le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie souhaite renforcer la résilience des filières de la pêche et de l’aquaculture au changement climatique pour qu’elles continuent de contribuer à notre alimentation.

Pour répondre aux attentes du Gouvernement de la République Islamique Mauritanienne, Monsieur Mohamed Ould Lahah Khayri, Président du SMCRP SA et Directeur Directeur Exécutif du Groupe AON, a invité Monsieur Ari Magnus Mathiesen, Managing Director de la société Norvégien Willing Hands AS, expérimentée dans le domaine aquacole a visiter les différentes sites du littoral.

Il faut signaler que ce déplacement s’est focalisé sur le but d’obtenir des informations pour la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction de la plus grande unité de production dans le domaine de l’aquaculture en Afrique de l’Ouest. Outre la Chine, la Mauritanie est liée par un accord de pêche avec l’Union Européenne, qui a entamé des négociations pour la répartition des zones de pêche dans les eaux territoriales mauritaniennes.

Rappelons qu’il y a plus de 25 ans, la Norvège devenait le point de départ pour l’élevage de saumon. Ce pays Scandinave possède de nombreuses richesses dont la pêche et l’aquaculture. En effet, avec plus de 20 000 kilomètres de côtes, la culture de la mer est omniprésente et perdure de génération en génération.

Avec l’augmentation de la demande en produits de la mer (poissons, coquillages, crustacés, etc.), on retrouve sur le marché européen, énormément de produits issus de la pêche ou l’aquaculture norvégienne : (saumon, cabillaud, truite, hareng, maquereaux).

Par ailleurs, la Norvège a ainsi su se placer comme l’un des principaux fournisseurs européens, avec le Royaume-Uni (pour le poisson blanc et les crustacés) et l’Espagne (surtout pour le thon, les crevettes, les calamars, etc.). Cette expertise et collaboration pourra offrir à la Mauritanie, la place de leader dans la production, transformation et exportation de poissions en Afrique.

Notons que cette mission a été organisée par Madeleine Taylor-Mendy, CEO/Fondatrice de Scandin-Africa Group, société de Consulting Internationale qui facilite les acteurs économiques Scandinaves à se déployer en Afrique.

Publié par Daouda Bakary KONE

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