(CROISSANCE AFRIQUE)-En RDC, la Banque mondiale a annoncé le décaissement deux financements d’une valeur globale de 900 millions USD pour renforcer la gouvernance économique et l’autonomisation des filles, le mercredi 29 mars 2023.
« Les perspectives à moyen terme pour la RDC sont favorables, avec des estimations de croissance attendues à 6,4% en 2023. Toutefois, les fluctuations des prix des produits de base et les vulnérabilités aux performances de ses principaux partenaires commerciaux constituent un risque pour la croissance. De plus, les conséquences économiques de la guerre en Ukraine exercent une pression plus forte sur le déficit budgétaire, l’inflation et la consommation des ménages, exacerbant ainsi la pauvreté et les inégalités », explique la Banque mondiale via une note.
Ainsi, le premier financement est une opération de politique de développement (OPD) de 500 millions de dollars. Il permettra de soutenir les réformes essentielles de la gouvernance économique. Axé principalement sur les défis clés de la gouvernance dans les finances publiques, la libéralisation du marché, et la gestion des industries forestières et extractives, l’OPD vise à « accélérer une croissance et un développement verts, résilients et inclusifs ».
Notons le second financement, de 400 millions de dollars, renforcera la qualité et l’accès aux écoles secondaires en RDC, en mettant particulièrement l’accent sur le maintien des adolescentes à l’école. Plus concrètement, le programme vise à améliorer l’environnement d’apprentissage dans les écoles secondaires. Il sera aussi axé sur le renforcement des connaissances, des compétences et des changements de comportement nécessaires pour rendre l’enseignement plus efficace et les écoles sûres, inclusives et exemptes d’exploitation et d’abus sexuels.
Pour rappel, la Banque mondiale estime qu’en tant que tel, l’engagement soutient des mesures qui conduiront à une transparence accrue comme une condition préalable à l’amélioration de la responsabilité et de la capacité du gouvernement à gérer durablement les vastes ressources naturelles de la RDC, y compris ses forêts, qui représentent un puits de carbone d’importance mondiale » a-t-elle souligné, la Banque Mondiale
Daouda Bakary Koné