Ce mardi 11 décembre 2018, la coalition citoyenne de la société civile pour la paix, l’unité et la réconciliation au Mali son deuxième rapport alternatif citoyen sur la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger dans la salle de conférence de l’hôtel Radison Blue de Bamako. Cette présentation s’est déroulé en présence des hauts fonctionnaires de l’Etat du Mali, des chefs de partis politiques, des représentant de Friedrich EBERT STFTUNG. Elle a enregistré la présence de plusieurs journalistes issus de la presse nationale et internationale.
A sa prise de parole, le président de la coalition, après avoir salué l’ensemble des participants affirmé que « l’application de l’accord de paix est mise en rude épreuve de ces réalités. Les rapports, mémorandum et observations parfois accablantes émanant des partenaires concernés par la crise malienne attestent bien de cela, En effet, on constate que l’esprit de l’accord est parfois sacrifié au profit de sa lettre » a laissé entendre Mohamed AG AMANI.
C’est pourquoi, le président AG AMANI ajoute que « dans cette situation, la société civile, officiellement conviée dans le mécanisme d’accompagnement prescrit dans l’accord, reste prostrée dans une atomisation stérile, sans organisation convaincante. Ainsi, s’avère-t-elle inapte une force alternative de mobilisation favorisant un rythme soutenu de la mise en œuvre de l’accord ? » s’interroge, le président de la coalition.
Il faut dire que la recherche de la paix doit être analysée et comprise en dehors de la conquête du pouvoir. Ensuite, elle requiert un certain nombre de comportements basés sur le dialogue, la confiance, la solidarité, et le patriotisme. En réalité la refondation du Mali, pressentie dans l’accord, doit être voulue et décidée en toute liberté par tous les Maliens.
Pour conclure son allocution Mohamed AG AMANI dira que « c’est à ce dialogue que la coalition citoyenne invite le gouvernement du Mali, la classe politique ainsi que la société civile dans son ensemble voire tout le peuple malien à des débats contradictoires mais sincères pour aplanir les difficultés qui entravent la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger » a -t-il conclu.
Daouda Bakary KONE
Source:croissanceafrique.com
Mail: croissanceafrik@gmail.com