(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, les acteurs evoluant dans le domaine de la santé sexuelle et reproductive ont tenu un atelier d’élaboration du référentiel de ses bonnes pratiques le mardi 20 Novembre 2023. Cette initiative de l’Office nationale de la santé de la reproduction ( ONASR ) était sous la houlette du ministère tutelle qui se tiendra du 20 au 24 Novembre 2023.
L’ouverture de la séance était présidée par le conseil technique du ministère de la santé et du développement social, M. Hamadoun Dicko, en présence du Directeur de l’ONASR , M. Ben Moulaye Haïdara et d’éminents acteurs du secteur de la santé.
L’objectif est d’améliorer les indicateurs et partager les expériences avec l’ensemble des parties prenantes en SSR afin de documenter les dites pratiques et assurer leurs mises à échelle.
Aux dires de M. Haïdara, il s’agit d’élaborer un document référentiel sur les bonnes pratiques en matière de santé de la reproduction << Donc, c’est un processus, ce atelier est un mayon essentiel de processus. C’est pourquoi nous sommes là pour les cinq ( 5 ) jours. Nous allons défiler et faire passer en revue.
D’abord, toutes les bonnes pratiques en matière d’offres des services, en matière d’environnement habilitants , en matière de la coordination et toutes ces bonnes pratiques seront insérées dans un document final appelé » référentiel de bonnes pratiques en santé de la reproduction au Mali » . Ici , nous sommes tous les secteurs, le secteur public, le secteur communautaire, les ONG locales, les ONG internationales pour essayer de contribuer parce que nous avons des bonnes choses au Mali. Donc, pour nous , il est important de mettre toutes ces bonnes choses dans un document et de dire à nos partenaires qui veulent intervenir dans le pays >> a t- il souligné
Par ailleurs, il a ajouté que l’une des recommandations après ces 5 jours est que ce document soit vulgarisé et que les partenaires tiennent compte de ce que ce document désormais pour la mise en œuvre de la santé de la reproduction au Mali.
M. Haïdara a conclu par préciser que c’est pas une camisole de force mais une boussole pour qu’on puisse orienter nos différents intervenants et nos interventions au Mali.
Kadidia Doumbia