(CROISSANCE AFRIQUE)- Mardi 26 décembre 2023, se sont tenus à l’hôtel Salam les travaux de l’atelier de restitution de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme numérique intégrée/télémédecine pour la santé maternelle et néonatale »Bangué Damu ». La cérémonie d’ouverture a été placée sous l’égide de la Conseillère Technique du Ministère de la Santé et du Développement Social, Dr Youma Sall.
La représentante du département en charge de la santé était entourée pour la circonstance du Directeur Général de l’Office National de la Santé de la Reproduction (ONASR), le docteur Haidara Baba Moulaye, du Directeur Général de l’Agence des Fonds d’Accès Universel (AGEFAU), Boubacar Sakho et des praticiens de la santé.
Il faut d’abord signaler que l’assistance technique de cette étude est assurée par le Centre d’Expertise et de Recherche en Télémedecine et E-Santé (CERTES). C’est un Centre d’Excellence en E-Santé. CERTES a été créé par le Réseau Informatique Malien d’information et de Communication médicale (REIMICOM).
Le Directeur Général de l’AGEFAU, Boubacar Sakho, s’est dit très comblé d’être à cet atelier de restitution de l’étude de faisabilité pour la mise en place d’une plateforme numérique intégrée/télémédecine pour la santé maternelle et néonatale »Bangué Damu ».
Pour M. Sakho, cette étude a un impact sur la vie tout court. Selon lui, ce qui nous occupe aujourd’hui, ce sont les technologies de l’information et de la communication, qui sont de nos jours incontournables quel que soit le domaine d’activité. Le directeur Sakho explique que l’AGEFAU est une structure qui dispose des fonds, mais ces fonds doivent servir à des objectifs précis. L’un de ces objectifs, dira Boubacar, c’est la couverture des territoires ruraux en matière de télécommunications, de technologies et de l’information.
<< L’équité d’accès aux soins et services de santé de qualité est la base des droits humains surtout en ce qui concerne les populations les plus vulnérables, à savoir les femmes, les nouveau-nés et les enfants >>, a introduit la docteure Youma Sall dans son discours à l’ouverture de l’atelier.
Cette inégalité, selon la Conseillère Technique, est aggravée par la pauvreté surtout chez les femmes, par les catastrophes naturelles, les conflits sociaux et les crises sanitaires qui ont un impact considérable sur le système de sante.
<< Malgré les efforts considérables du gouvernement, le Mali à l’instar d’autres pays de l’Afrique connait un taux de mortalité maternelle, néonatale et infantile très élevé. Ainsi beaucoup d’efforts restent à faire pour atteindre l’Objectif 3 pour le Développement Durable, ODD >>, a-t-elle mentionné.
De son avis, pour faire face à l’ensemble de ces défis et améliorer davantage la santé maternelle et néonatale, toutes les options doivent être utilisées. C’est pour cette raison, l’exploration des potentialités de l’innovation technologique semble, pour elle, plus qu’opportune.
La Conseillère Technique Youma rapporte que c’est dans ce cadre que l’ONASR a sollicité l’appui de l’Agence Générale d’accès au Fonds Universel. Cela dans le cadre de sa mission d’accès universel aux services sociaux de base pour la population.
Saisissant l’occasion, Dr Youma Sall a exprimé sa gratitude à l’AGEFAU au nom de Madame le Ministre de la Santé pour la réalisation de cette étude.
D.Keita
