(CROISSANCE AFRIQUE)-Depuis le 2 avril 2024, les membres du Comité de pilotage sont à pied d’œuvre en prévision de mettre à la disposition des Institutions et Organisations, les Termes de Références issus de l’atelier national de validation.
Avant le dialogue proprement dit, le président du Comité de pilotage, Ousmane Issoufi Maïga et son équipe ont entamé une série de rencontres avec les responsables des Institutions et Organisations, notamment les autorités et légitimités traditionnelles, confessionnelles et religieuses. Les Organisations des femmes, des jeunes et de la Société civile. Le Conseil économique, social, environnemental et culturel. Le Haut Conseil des collectivités. Les Organisations Syndicales. Les Partis politiques. Le Conseil National de Transition. Les Organisations socioprofessionnelles. La Cour suprême. La Cour constitutionnelle. La Primature. Les Autorités administratives, autonomes et indépendantes.
A toutes ces rencontres, les départements ministériels concernés ont été représentés par les ministres en question.
Dans ses adresses aux représentants des Institutions et Organisations, l’ancien premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga a rappelé le bien fondé de la rencontre. Selon le président du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale, la détérioration de la situation politique et sécuritaire a entraîné un vaste mouvement populaire, qui a abouti à la chute du régime, le 18 août 2020, donnant lieu à une transition politique.
Dans ses explications, Maïga a ajouté que la rectification de cette transition en mai 2021 a permis de prendre des mesures courageuses d’appropriation de la gestion de la crise.
Pour le président Ousmane Issoufi, certaines de ces mesures ont entraîné la détérioration des relations entre le Mali et de nombreux partenaires bilatéraux et multiteeraux. Pour répondre à une volonté populaire, rapporte le président du Comité de pilotage, le président de la transition a, dans son adresse à la nation le 31 décembre dernier, décidé d’enclencher une dynamique d’appropriation nationale de la gestion de la crise.
C’est dans cette optique, a-t-il mentionné, que s’inscrit la mise en place du Comité de pilotage du Dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale.
L’objectif général, faut-il noter, est de contribuer à la restauration de la Paix, de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale.
Le déroulement du Dialogue Inter-Maliens pour la Paix et la Réconciliation nationale se fera à quatre niveaux, notamment le niveau communal, le niveau régional et du district de Bamako, le niveau des Ambassades et Consulats et le niveau national.
Drissa KEITA
