(CROISSANCE AFRIQUE)-La crise énergétique mondiale a touché de nombreux pays, y compris la Guinée, poussant les autorités à chercher des solutions durables et efficaces. La décision d’investir 300 millions USD dans le gaz naturel liquéfié (GNL) marque un tournant stratégique pour le pays.
Ainsi, ce mouvement ambitieux vise non seulement à contrer la crise énergétique en cours mais aussi à poser les bases d’un avenir énergétique durable pour la nation. La Guinée, comme de nombreux pays africains, fait face à un déficit énergétique croissant en raison de l’augmentation de la demande et de l’insuffisance des investissements dans les infrastructures énergétiques.
Par ailleurs, cette crise énergétique entrave le développement économique et affecte la qualité de vie de millions de citoyens. La nécessité de trouver des solutions immédiates et à long terme est devenue une priorité absolue pour le gouvernement guinéen.
En réponse à cette crise, la Guinée a annoncé un investissement majeur de 300 millions USD dans le secteur du gaz naturel liquéfié. Cet investissement constitue une part significative de la stratégie énergétique nationale, visant à réduire la dépendance aux sources d’énergie traditionnelles et coûteuses, telles que le pétrole et le charbon, et à embrasser les alternatives plus propres et plus durables.
Aussi, le GNL présente plusieurs avantages significatifs pour la Guinée. Non seulement il offre une source d’énergie plus propre par rapport aux combustibles fossiles traditionnels, mais il promet aussi de stabiliser les approvisionnements énergétiques du pays et de réduire les coûts. L’utilisation du GNL peut également positionner la Guinée comme un acteur clé dans le marché énergétique régional, favorisant ainsi l’exportation de l’excédent de production vers les pays voisins.
Toutefois, l’investissement dans le GNL devrait avoir un impact profond sur l’économie guinéenne. En plus de créer des emplois dans la construction et l’exploitation des infrastructures de GNL, il devrait stimuler les secteurs connexes tels que le transport et la distribution. Sur le plan environnemental, le passage au GNL permettra à la Guinée de réduire significativement ses émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi aux efforts globaux de lutte contre le changement climatique.
Notons que le gouvernement guinéen a esquissé un plan d’exécution détaillé avec des échéances précises pour le déploiement du projet GNL. Ce plan inclut la construction d’infrastructures clés, la formation de personnel et la mise en place de partenariats avec des entreprises spécialisées dans le GNL. La prévision est de commencer la production et la distribution de GNL dans les trois à cinq prochaines années, avec un accent sur l’atteinte des objectifs de développement durable et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique du pays.
Pour réaliser ce projet d’envergure, la Guinée s’appuie sur le soutien de partenaires internationaux et de sources de financement diversifiées. Des accords ont été signés avec des entreprises internationales spécialisées dans le secteur du GNL, ainsi qu’avec des institutions financières mondiales pour sécuriser les investissements nécessaires. Ces collaborations internationales sont cruciales pour le succès du projet et démontrent l’engagement de la Guinée envers un avenir énergétique durable.
Korotoumou Sylla