(CROISSANCE AFRIQUE)-Le dernier accord entre British International Investment (BII) et Standard Chartered Bank représente une avancée significative dans le soutien au commerce entre l’Asie et l’Afrique. Signé le 04 novembre, cet accord de partage de risque s’élève à 350 millions de dollars.
L’objectif principal est de financer les prêts que Standard Chartered accordera aux PME et grandes entreprises africaines pour leurs opérations de commerce extérieur. Cela démontre l’engagement des deux institutions à renforcer les échanges commerciaux internationaux.
L’accord de partage de risque constitue une initiative stratégique pour atténuer les risques financiers liés aux prêts. En collaborant, BII et Standard Chartered croisent leurs ressources pour soutenir le développement économique en faveur des entreprises africaines. Cet accord permet aux entreprises de bénéficier d’un meilleur accès au financement, ce qui est crucial pour leur croissance. La collaboration entre ces deux entités vise à pallier les lacunes financières observées sur le marché.
Les fonds seront dédiés à différents secteurs clés, notamment l’alimentation, l’agriculture, la santé et l’industrie. Chaque secteur identifié a un potentiel de croissance important et joue un rôle essentiel dans l’économie régionale. Le soutien à ces secteurs pourrait également stimuler des emplois et améliorer les conditions de vie. Cela reflète une compréhension approfondie des besoins économiques des pays africains.
Ce nouvel investissement est particulièrement pertinent pour les PME et grandes entreprises en Afrique, souvent confrontées à des obstacles pour obtenir des financements. L’accès à des fonds peut transformer des projets innovants en réalités viables, facilitant ainsi leur expansion sur les marchés internationaux. Saif Malik, le PDG de Standard Chartered UK, insiste sur l’importance de cet accord pour développer les entreprises à fort potentiel. Cela ouvre des voies pour des collaborations futures etrenforce l’économie locale.
Le partenariat entre Standard Chartered et BII a débuté en 2013 et a depuis renforcé les échanges commerciaux. Au cours de cette période, plus de 10 milliards de dollars d’échanges ont été facilités dans plusieurs pays d’Afrique et d’Asie du Sud. Le Kenya, la Tanzanie, et le Nigéria figurent parmi les nations qui ont bénéficié de cette collaboration. Ce succès souligne la solidité et l’utilité de leur association dans le développement économique régionale.
Notons que les échanges commerciaux entre l’Asie et l’Afrique ont des implications profondes pour les deux continents. Ils permettent l’accès à des biens et services essentiels, notamment dans des domaines comme la santé et l’alimentation. En 2023, environ 450 millions de dollars d’échanges ont été soutenus grâce à ce partenariat. Ces chiffres illustrent le potentiel transformationnel des accords de coopération financière dans le renforcement des relations économiques.
Korotoumou Sylla