(CROISSANCE AFRIQUE)-Assietou Sylla Diouf, éminente leader dans le secteur de la finance mondiale, est devenue la première femme africaine et la première représentante de l’Afrique francophone à intégrer le conseil d’administration de la Fondation IFRS, indique un communiqué de l’institution.
En tant que première directrice générale de VaxSen, filiale de l’Institut Pasteur de Dakar, Mme Diouf dirige la commercialisation des vaccins à travers l’Afrique et à l’échelle mondiale. Son parcours professionnel riche comprend un poste de directrice financière chez Gavi, l’alliance du vaccin, ainsi que des rôles significatifs à l’Union africaine et dans diverses banques internationales et panafricaines. La nomination de Mme Diouf souligne l’engagement de la Fondation IFRS à renforcer la diversité géographique et l’expertise professionnelle au sein de son conseil.
La Fondation IFRS accueille également Sheila Alrowaily, directrice générale de Wisayah Investment Management, et Shixin Chen, vice-président de la Banque asiatique de développement, en tant que nouveaux membres du conseil. Ces nominations, ainsi que la reconduction de Jorge Familiar et Keiko Tashiro en tant que membres, renforcent les capacités de la Fondation en matière de stratégie, de gouvernance et de supervision à travers le Conseil des normes comptables internationales (IASB) et le Conseil des normes de durabilité internationales (ISSB).
Ces ajouts stratégiques reflètent l’objectif de la Fondation IFRS d’intégrer un éventail plus large de compétences et d’expériences, notamment en investissement et en durabilité, renforçant ainsi son cadre de gouvernance mondial.
En outre, la Fondation IFRS prévoit d’organiser une série de forums et d’ateliers dans différents pays pour engager des dialogues sur les normes comptables et leur impact sur les économies émergentes. Ces événements viseront à sensibiliser et à éduquer les leaders d’opinion et les décideurs africains sur l’importance des normes financières internationales pour la transparence et la responsabilité.
Dans ce cadre, Mme Diouf s’est engagée à promouvoir la participation des jeunes professionnels africains dans ces discussions, estimant que l’avenir de la finance mondiale repose sur une diversité de voix et d’idées. Elle a également évoqué l’importance de la durabilité, soulignant que les normes comptables doivent évoluer pour inclure des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur évaluation.
Notons la nomination de figures influentes comme Mme Diouf au sein du conseil de la Fondation IFRS est donc considérée comme un tournant décisif dans l’évolution des approches comptables mondiales. Cela démontre un progrès vers une répartition plus équitable des voix dans les discussions financières internationales, et un appel à l’action pour d’autres à suivre cet exemple.
Zangouna KONE
