(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigéria, l Banque centrale d (CBN) a annoncé avoir lancé trois nouveaux instruments financiers, dans le but de dynamiser la finance islamique et d’améliorer la gestion des liquidités dans le pays.
Cette initiative fait partie d’une stratégie plus expansive visant à accroître l’adoption et l’efficacité opérationnelle des instruments bancaires conformes à la charia. Les nouveaux instruments introduits par la CBN sont spécifiquement conçus pour répondre aux besoins d’une population croissante de fidèles musulmans qui cherchent des alternatives financières conformes à leurs principes religieux.
Les Sukuk, ou obligations islamiques, sont des investissements structurés qui permettent aux investisseurs de participer à des projets tout en respectant strictement les préceptes islamiques de l’interdiction de l’intérêt, rendant ainsi ces instruments attrayants pour ceux qui souhaitent aligner leur portefeuille d’investissement avec leurs valeurs spirituelles.
. En ajoutant des dépôts conformes à la charia et des produits de gestion d’actifs spécifiques, la CBN a créé un éventail complet de produits qui favorisent non seulement l’épargne, mais aussi l’investissement responsable.
Ces nouveaux instruments, qui incluent des Sukuk (obligations islamiques), des dépôts conforme à la charia et des produits de gestion d’actifs spécifiques, visent non seulement à attirer un plus grand nombre d’investisseurs avertis sur le plan religieux, mais également à diversifier le paysage financier du Nigeria.
En promouvant des pratiques financières éthiques et responsables, la CBN espère renforcer la confiance du public dans le système bancaire islamique, attirant ainsi des fonds nationaux et internationaux.
De plus, cette initiative pourrait jouer un rôle crucial dans le développement économique du pays, en offrant aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux entrepreneurs des possibilités de financement qui respectent leurs valeurs culturelles et religieuses, tout en maintenant un engagement envers la stabilité économique et la diversité financière.
Mariam KONE