Dans une énième tentative de désinformation, le journaliste Wassim Nasr, présenté comme un spécialiste des mouvements djihadistes sur la chaîne France 24, a affirmé que la Turquie aurait refusé de livrer des munitions pour drones à l’État malien, en raison de prétendus arriérés de paiement dans le cadre de contrats d’armement.
Une accusation grave, mais totalement infondée.
Selon une source officielle au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Mali, ces allégations ne reposent sur aucun fait vérifiable. Au contraire, les relations de coopération militaire entre Bamako et Ankara sont solides, actives et empreintes de respect mutuel.
Les FDS, qui enregistrent ces derniers jours des succès notables sur plusieurs fronts contre les Groupes Armés Terroristes (GAT), n’ont subi aucun blocage en matière de soutien logistique ou d’approvisionnement militaire en provenance de la Turquie.
Il est clair que cette rumeur savamment orchestrée vise à saper le moral des troupes maliennes, en pleine lutte contre les menaces terroristes. Or, à ce jour, le journaliste Wassim Nasr n’a présenté aucun document, ni cité la moindre source officielle susceptible d’appuyer ses affirmations. Son récit repose uniquement sur des insinuations, sans fondement ni rigueur journalistique.
De sources concordantes à Bamako comme à Ankara, il ressort que la coopération bilatérale en matière de défense demeure dynamique, fluide et conforme aux engagements réciproques. Toute tentative d’y jeter le discrédit relève donc de la manipulation pure et simple.
Cette forme de communication malveillante, dissimulée sous les atours du journalisme d’investigation, alimente sans scrupule les narratifs des ennemis de la paix. Elle constitue une forme de complicité médiatique, volontaire ou non, avec les groupes armés terroristes qui cherchent à affaiblir l’État malien et ses partenaires.
Il est temps d’interpeller publiquement Wassim Nasr : le journalisme ne saurait être un relai d’intoxication ou un instrument de guerre psychologique. Qu’il publie ses sources, ou qu’il reconnaisse avoir menti.
Rédaction