(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, les données officielles affichent une nette progression de ses exportations au premier trimestre 2025, atteignant 525,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 26,2 % par rapport au quatrième trimestre 2024, où elles s’élevaient à 416,7 milliards de FCFA.
« Cette performance marque un regain de dynamisme du commerce extérieur malien, dans un contexte où les importations reculent de 9,2 %, pour s’établir à 858,2 milliards de FCFA, contre 944,9 milliards le trimestre précédent », renseigne les données officielles.
Ainsi, les exportations restent largement dominées par l’or à usage non monétaire, qui représente 82,9 % de la valeur totale exportée, selon la classification type pour le commerce international (CTCI). Ce chiffre souligne la forte dépendance du Mali à son secteur aurifère, principal moteur de ses recettes extérieures.
Il faut signaler que d’autres produits, bien que minoritaires, contribuent également aux exportations, notamment les animaux vivants (7,0 %), les graines et fruits oléagineux (1,3 %), les matières brutes d’origine animale ou végétale (1,2 %), les fruits et légumes (1,1 %), ainsi que le fer et l’acier (0,9 %).
Les produits agricoles représentent 11,8 % des exportations, tandis que les machines et matériels de transport en constituent 1,9 %, Selon la classification de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Du côté des importations, la baisse de 9,2 % observée au premier trimestre 2025 s’explique principalement par le recul de certaines importations de biens de consommation courante.
Par ailleurs, la structure des importations reste dominée par les combustibles et produits des industries extractives (39,6 %), les machines et matériels de transport (22,5 %), ainsi que les produits agricoles (12,7 %).La nomenclature CTCI explique que les produits pétroliers arrivent en tête (38,4 % des importations), suivis des articles minéraux non métalliques manufacturés, des machines spécialisées pour l’industrie et des véhicules routiers.
Notons que les importations de céréales et de préparations à base de céréales ont reculé de 22,2 % au 4eme trimestre 2024, tandis que celles de sucres, produits sucrés et miel ont augmenté de 13,9 %. Ces chiffres pourraient traduire des ajustements dans la structure de la demande intérieure.
Mariam KONE