(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Nigeria, dans le cadre d’efforts continus pour améliorer les infrastructures et les services de santé dans le pays, le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement vient d’approuver un prêt significatif de 46 millions de dollars.
Cet investissement est destiné à financer diverses infrastructures sanitaires dans l’État de Sokoto. Cette initiative transformatrice a pour but d’améliorer non seulement l’accès aux soins de santé pour les habitants, mais également leur qualité, un aspect crucial dans cet État.
Aussi, le projet répond à des lacunes critiques du système de santé de Sokoto. Ces défis sont clairement illustrés par des indicateurs inquiétants qui soulignent la nécessité d’une intervention rapide et efficace. À titre d’exemple, il est déplorable de constater que seul un enfant sur vingt est entièrement vacciné, un chiffre alarmant qui concerne directement la santé publique et la prévention des maladies.
En outre, la mortalité infantile se chiffre à 104 décès pour 1 000 naissances vivantes, un taux qui est presque le double de la moyenne nationale du Nigeria, laquelle s’élève à 63. Ainsi, cela représente un problème majeur à résoudre. Ajoutons à cela que moins de 14 % des établissements de santé disposent d’installations fonctionnelles, un pourcentage insatisfaisant qui entrave l’efficacité des soins.
Notons que ce manque se manifeste également par le faible nombre de médecins, avec seulement un médecin disponible pour 8 285 personnes, un ratio qui est largement inférieur à celui recommandé par l’Organisation mondiale de la santé, à savoir un médecin pour 1 000 habitants.
Grâce au financement crucial de la Banque, il sera possible de faciliter la mise en place d’infrastructures qui permettront de renforcer le système de santé et d’améliorer les indicateurs sanitaires dans cette région essentielle du Nigeria, en jetant les bases d’un avenir plus sain pour ses enfants et ses communautés.
Mariam KONÉ