(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé, le 30 juillet 2025, les consultations au titre de l’article IV avec le Mali, marquant ainsi une étape importante dans l’évaluation de la situation économique du pays.
Selon cette institution financière mondiale, l’économie malienne démontre une certaine résilience, malgré des vents contraires importants qui auraient pu entraver sa croissance. Notamment, «La croissance économique devrait atteindre 5 % en 2025», une prévision qui est sous-tendue par divers facteurs.
Parmi ceux-ci, on note une forte production agricole qui continue de jouer un rôle crucial dans l’économie du pays. En outre, le début de l’extraction de lithium, une activité minière prometteuse, et la croissance soutenue des services ajoutent des éléments positifs au tableau économique.
Cependant, des défis subsistent, tels que la baisse de l’aide extérieure, la diminution notable de la production d’or, ainsi que la fermeture de la plus grande mine, trois facteurs qui pèsent lourdement sur les perspectives économiques futures du pays. Sous réserve d’un retour à la normale des activités minières, il est attendu que la croissance rebondisse à 5,4 % en 2026, offrant ainsi une lueur d’espoir.
Aussi, le taux d’inflation au Mali est passé de 8,20 % en avril 2025 à 8,10 % en mai de la même année. Le taux d’inflation au Mali devrait atteindre 6,30 pour cent d’ici la fin du premier trimestre 2025, selon les modèles macroéconomiques mondiaux de Trading Economics et les attentes des analystes. Ce qui veut dire que cet objectif a été déjà atteint. Puisque nous sommes déjà au troisième trimestre de l’Année 2025
Pour ce qui est du déficit budgétaire, il est prévu de s’établir à 3,4 % du Pib en 2025. Ce chiffre est, en partie, une conséquence des dépenses publiques engendrées pour atténuer les impacts des inondations récentes ayant affecté le pays.
Notons que le FMI souligne que, malgré ces efforts, les perspectives restent incertaines, une prudence accentuée par les conditions économiques mondiales fluctuantes et la situation politique intérieure.
Mariam KONE