L’adage selon lequel les arbres ne peuvent pas atteindre le ciel se vérifie avec Emirates Airline. L’emblématique compagnie des Émirats Arabes Unis a enregistré un bénéfice en retrait de 69% (à 237 millions de dollars ) par rapport à l’exercice précédent.
Pourtant en dépit de cette contre-performance, Emirates Airline
revendique toujours le rang de première compagnie du monde avec des
capacités en augmentation de 3% par rapport à 2017-2018 avec pour
priorité l’amélioration de la recette unitaire.
Quant au groupe Emirates, qui agrège plusieurs métiers, il enregistre
une 31ème année consécutive de rentabilité avec un bénéfice de 2,3
milliards AED (631 millions USD). Le chiffre d’affaires du Groupe
ressort à 109,3 milliards AED (29,8 milliards USD), en progression de 7%
par rapport à l’exercice précédent.
Mais là aussi, les signes du ralentissement sont visibles. Ainsi, la
trésorerie du Groupe s’établit à 22,2 milliards AED (6 milliards USD),
en recul de 13%, du fait principalement d’investissements importants
soutenant l’activité, et notamment d’acquisitions significatives, et du
paiement du dividende de l’année dernière pour un montant de 2 milliards
AED (545 millions USD).
Et si le modèle des compagnies du Golfe
soutenu par des acquisitions massives de flotte et un carburant
subventionné avait mangé son pain blanc ?