(CROISSANCE AFRIQUE)-La Corée du Nord a tiré dimanche le 25 Septembre 2022 un missile balistique vers la mer au large de sa côte est, avant les exercices militaires prévus par les forces sud-coréennes et américaines impliquant un porte-avions et une visite dans la région du vice-président américain Kamala. Harris, rapporte l’Agence Reuters.
« L’armée sud-coréenne a déclaré qu’il s’agissait d’un seul missile balistique à courte portée tiré depuis près de la région de Taechon, dans la province de Pyongyan du Nord, juste avant 7 heures du matin, heure locale, et qu’il a parcouru environ 600 km (373 miles) à une altitude de 60 km et à une vitesse de Mach. 5. » précise l’agence britannique Reuters.
Le lancement intervient après l’arrivée du porte-avions américain à propulsion nucléaire USS Ronald Reagan en Corée du Sud pour participer à des exercices conjoints avec les forces sud-coréennes pendant quatre jours du 26 au 29 septembre, et avant une visite prévue à Séoul cette semaine par Harris.
Dans un communiqué, les chefs d’état-major interarmées sud-coréens ont expliqué que « Le lancement d’un missile balistique par la Corée du Nord est un acte de provocation grave qui menace la paix et la sécurité de la péninsule coréenne et de la communauté internationale », ont-t-il déclaré.
Par ailleurs, le président des chefs d’état-major interarmées Kim Seung-kyum et le commandant des forces américaines en Corée Paul La Camera ont discuté de la situation et ont réaffirmé leur volonté de répondre à toute menace ou provocation de la Corée du Nord.
Il faut signaler que de nombreux missiles à courte portée testés par la Corée du Nord ces dernières années ont été conçus pour échapper aux défenses antimissiles en manœuvrant pendant le vol et en volant sur une trajectoire plus basse et « déprimée »
Notons que le Conseil de sécurité nationale de Corée du Sud a tenu une réunion d’urgence pour discuter des mesures de réponse et a condamné le lancement comme une violation apparente des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et un acte de provocation injustifiable.
Pour rappel, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol, arrivé samedi soir à Séoul après un voyage en Grande-Bretagne, aux États-Unis et au Canada, a été informé du lancement, a indiqué le bureau présidentiel.
Moussa KONE