Le mercredi 27 octobre 2021, le président du parti ACRT-Faso Ka Wele (Appel Citoyen pour la Réussite de la Transition), Issa Kaou Djim, non moins 4ème vice-président du Conseil National de Transition (CNT), a été interpellé au camp 1 de Bamako. Ainsi il a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la commune 4 de Bamako dont le jugement a eu lieu le vendredi 29 octobre 2021. Il est accusé de « flagrant délit » sur les réseaux sociaux.
Les avis des uns et des autres sur le sujet
Béchir Ben Haïdara

Ce monsieur fût le tout premier fan de celui que vous continuez à surnommer » l’imperturbable Assimi Goita ». A l’époque, on le traitait de vendu parce qu’on voulait la tête des colonels qui avaient refusé toute coexistence avec le M5 de Choguel. Maintenant chose faite, on le qualifie de missionnaire Français au Mali et contre les autorités de la transition dont son idole « L’imperturbable Assimi Goita ». A-t-on peur de ce monsieur histoire de ne pas être remercié par le Président de la transition ? Sinon, qu’est- ce qui dérange alors ? Bechir Ben Chérif Haidara
Bandiougou Danté

Il faut élever le niveau du débat : À un certain niveau de responsabilité, on démissionne ou on la FERME. Enfin, le jour où nous verrons l’arbitraire s’installer dans notre pays nous serons parmi les premiers à REFUSER : Vive la Libération d’expression dans le respect des lois de la République et de la défense de l’intérêt national.
Koureichy Cisse

Dans un pays, tant qu’un procureur (agent de l’exécutif (gouvernement) sous tutelle du ministre de la Justice, du Premier ministre et du président dans le système judiciaire) peut interpeller et enfermer librement, il y aura la vérité du pouvoir et non celle du Droit. Vivement un juge de liberté dans notre système judiciaire. Ceux qui applaudissent aujourd’hui, qui restent indifférents ou qui commanditent certains actes sont tous des futures victimes. La justice est le Rempart de la Sécurité contre tout extrémisme et toute anarchie. Quand elle, la justice, cesse de jouer son rôle de protecteur du faible contre le fort pour faire triompher le Droit, elle distribue des quitus de Droit à des actions plus déstabilisantes et plus extrémistes que les montages qu’elle cautionne. 1. Témoins aujourd’hui, victimes demain. Auteurs hier, victimes aujourd’hui. La lune est cyclique. Le pouvoir idem. La Justice n’a pas droit à la subjectivité ni raciale, ni ethnique ni politique. Elle est le pilier le plus grand. KC !Je cherche de la colle pour ma bouche. Dieu seul sait quand est-ce qu’un propos est « subversif ou pas.
Samprin Bob dit Boubacar Coumaré

Sinon Ladji_Bourama a été traité de tous les noms d’oiseaux par moi-même. Je jure s’il avait agi comme aujourd’hui ne toun ka so fôlô be kê kasso ye tellement j’étais dur dans les mots avec lui. Il a même été traité de « roi fainéant » de « jouisseur » « d’incompétent notoire » « d’irresponsable inconscient » « IBK fali » mais môgô ma minê ko déstabilisation daii propos subversifs daii, Idem pour SBM et Boubou Cissé
À l’époque, les mêmes qui se réjouissent de l’arrestation de IKD aujourd’hui étaient mes fervents supporteurs et partageaient nos posts comme du petit pain et des promoteurs de journal de la presse écrite ne demandaient même pas mon accord avant de publier mes écrits dans leurs journaux. Je défends un principe et non une personne : Free l’homme politique #Issa_kaou_djim : La liberté d’opinion est en danger au Mali actuellement.
Il faut retenir que selon Idrissa Hamidou Touré, procureur de la République auprès du tribunal de la commune 4 de Bamako que, « seulement, l’alinéa 2 de l’article 62 dit sauf en cas de flagrance. Si un député commet un acte infractionnel en flagrance, il est interpellé tout de suite, il est auditionné tout de suite, il est placé en garde à vue s’il y a lieu, déféré à parquet, placé en détention provisoire s’il le faut avant d’être jugé sans que l’on ait besoin de lever son immunité parlementaire. Parce que l’immunité parlementaire n’organise pas l’impunité du député, mais c’est simplement pour le protéger dans l’exercice de ses fonctions. ».
Toutefois, ssa Kaou Djim va devoir se patienter durant des jours, avant d’être fixé sur son sort. Accusé de trouble à l’ordre public et placé sous mandat de dépôt après son arrestation (jeudi), le quatrième vice-président du Conseil national de transition (CNT, Parlement de la transition) au Mali, Issa Kaou Djime, a été déféré au tribunal ce vendredi.
Eléments Rassemblés par Ibrehima Koné
Source: Journal « Le Mali Emergent »