(CROISSANCE AFRIQUE)-En Afrique du Sud, l’entreprise énergétique et chimique Sasol vient de franchir un cap dans sa stratégie de digitalisation. En partenariat avec Vodacom Business, un réseau mobile privé a été déployé sur son gigantesque site de production de carburants synthétiques.
« L’objectif est clair : utiliser la technologie pour améliorer les processus internes en matière de sécurité et d’efficacité. Le choix d’un réseau mobile privé n’est pas anodin. Contrairement aux réseaux Wi-Fi classiques, il offre une couverture plus étendue, une latence réduite, une sécurité accrue et un contrôle total sur les flux de données. Autant d’éléments essentiels pour un site industriel où les communications critiques ne tolèrent aucune défaillance », a déclaré Victor Bester, vice-président exécutif des opératione
Cette infrastructure remplace le Wi-Fi traditionnel, jugé inadapté en raison de sa lourdeur d’installation et de son manque de fiabilité pour couvrir les 3 000 employés présents sur place. L’initiative, rendue publique début juillet, marque une étape stratégique dans la transformation numérique de Sasol.
« La solution proposée à Sasol intègre l’infrastructure de Vodacom aux systèmes de l’entreprise, permettant ainsi un suivi en temps réel, une meilleure gestion des actifs, une automatisation renforcée et une collaboration améliorée. Ce réseau, conçu pour être hautement disponible et résilient, soutient les applications industrielles les plus sensibles », a-t-il expliqué Peter Malebye, directeur exécutif de Vodacom Busines.
Ce projet illustre une tendance croissante dans les secteurs industriels africains : le passage à des réseaux privés pour soutenir la transformation numérique à grande échelle. Pour Vodacom, il s’agit d’un signal fort. L’opérateur montre ainsi sa capacité à répondre aux enjeux complexes de l’industrie 4.0, en apportant des solutions sur mesure adaptées aux réalités du continent.
Notons que Sasol compte sur ce réseau pour poser les bases d’une nouvelle génération d’outils numériques. Parmi les perspectives évoquées figurent l’intégration de jumeaux numériques, des opérations télécommandées ou encore des dispositifs d’intelligence artificielle pour surveiller et optimiser les flux industriels. Puisque l’ambition va bien au-delà de l’amélioration immédiate des opérations.
Bakary KONE