(CROISSANCE AFRIQUE)-Les francs-maçons africains ont joué un rôle central lors de la célébration de l’installation du nouveau Grand Maître de la GLNF, soulignant leur influence croissante au sein de la franc-maçonnerie francophone. Leur présence significative témoigne non seulement de l’importance de ces loges dans le paysage maçonnique, mais également de la solidarité entre les différentes cultures et traditions maçonniques.
De nombreux « frères » africains, issus de divers pays d’Afrique francophone, ont fait le déplacement le 14 décembre pour participer à cet événement marquant à Paris. En effet, cette cérémonie a permis de célébrer le passage de flambeau du Grand Maître sortant, Jean-Pierre Rollet, à Yves Pennes, le nouvel élu qui incarne les valeurs humanistes et d’unité que prône la franc-maçonnerie.
Aussi, l’ampleur de cet événement — rassemblant 3 200 francs-maçons venus des quatre coins du monde — est un reflet d’un réseau maçonnique en pleine expansion, un réseau qui cherche à s’enrichir de la diversité des expériences et des traditions des loges africaines. Chaque participation est une manifestation de l’interconnexion entre les loges, favorisant une fraternité globale qui transcende les frontières.
GLNF, ce qui témoigne de l’importance croissante des loges africaines au sein de la franc-maçonnerie francophone. Cette cérémonie, marquée par une atmosphère de fraternité et d’unité, a également été l’occasion pour les membres de partager non seulement leurs expériences mais aussi leurs aspirations collectives pour l’avenir de la franc-maçonnerie en Afrique.
Par ailleurs, les « frères » venus de divers pays africains, tels que le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun, ont pris la parole pour exprimer leur engagement indéfectible à promouvoir des valeurs fondamentales comme la solidarité, l’entraide et la justice, se considérant comme les gardiens d’une tradition qui prône le respect mutuel et le développement communautaire.
Ainsi, ce rassemblement mémorable ne représentait pas seulement un changement de garde au sein de la GLNF, mais également une célébration vibrante et une reconfirmation des liens historiques et culturels qui unissent la franc-maçonnerie en France et en Afrique.
C’est pourquoi, les discussions autour des défis contemporains auxquels la franc-maçonnerie se confronte, notamment la promotion de l’éducation et le renforcement de la résistance contre la pauvreté, ont été mises en avant, soulignant ainsi le rôle proactif des loges dans le changement social.
Notons que les opportunités d’échanges enrichissants entre les membres de différentes obédiences ont été mises en exergue, consolidant ainsi le message d’ouverture et de dialogue interculturel, qui caractérise non seulement la franc-maçonnerie, mais également l’espoir d’un avenir communautaire partagé où les différences sont célébrées et où des ponts sont bâtis pour une collaboration fructueuse.
Daouda Bakary KONE