Quand le vol, le mensonge, la trahison deviennent les valeurs de ceux qui ont jeté aux chiens leur âme africaine au nom des civilisations et modèles importés et imposés dans le sang, chacun sait que la faute n’est pas celle de l’Afrique de nos ancêtres. La faute revient aux nouveautés introduites au détriment de la civilisation et des modèles authentiquement africains.
Donc la solution est claire, il faut revoir, adapter sinon jeter les nouveautés destructrices qui d’ailleurs sont nées dans des zones et à des époques confrontées aux fléaux qui ravagent aujourd’hui l’Afrique et particulièrement le Mali, à savoir : la mendicité, le vol, l’égoïsme, le fanatisme et la pauvreté.
Voilà pourquoi nous allons procéder à la décolonisation intérieure en effaçant les régions, les cercles et les arrondissements coloniaux et post coloniaux, au profit de nos dizaines d’anciens Etats et protectorats souverains et indépendants au sein de nos différentes nations pendant des siècles jusqu’à l’arrivée coloniale. Ces entités existent et leurs frontières sont connues de tous ceux qui connaissent le Mali.
Nous ne reculerons pas devant l’ignorance de ceux qui pensent que leurs arrière grands parents étaient des singes qui vivaient comme des troupeaux de bêtes sauvages, sans gouvernement, ni civilisation, il y a 120 ans, c’est à dire avant l’arrivée coloniale au Mali.
Nous ne reculerons pas devant les pseudo africanistes corrompus, aliénés, fainéants et médiocres qui veulent construire une Afrique des Etats colonisés afin de continuer impunément à piller et à déshonorer le continent, se ventant de leur « réussite » dans le vol, le mensonge et la trahison; tandis que les sociétés africaines sombrent dans l’ignorance, la misère et le chaos.
Il n’y a pas q’une seule raison qui motive le choix de la renaissance africaine. Il y a autant de raisons que de fléaux à combattre et d’objectifs à atteindre. Il s’agit d’unité, de paix, de sécurité, de progrès, de justice, d’éducation, de santé, de liberté et de dignité.
La meilleure contribution qu’un malien puisse apporter à son pays, à sa culture et sa religion, c’est de retrouver son histoire pour permettre l’éveil et l’émergence rapide, sereine et enthousiaste du Nouveau Mali stable, libre, digne et fier, qui réveillera l’Afrique pour un nouveau départ qui lui permettra d’apporter sa pierre à l’édification d’un Monde nouveau dans lequel sa voix, ses identités diverses et sa civilisation (construite dans la foi inébranlable en l’unité totale et inséparable de la Famille) seront prises en compte avec le même respect accordé à celles des autres, surtout celles de ceux là mêmes qui se croient culturellement supérieurs au reste du monde auquel il se permettent de donner des leçons sans jamais balayer devant leurs propres portes.
Il s’agit de construire une nation qui tend la main pour donner et pas uniquement pour recevoir.
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Aguibou Koné, candidat à l’élection présidentielle du Mali en 2018. Président du Mouvement A Yèlè (Ouvrir)
Source:croissanceafrique.com
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