(CROISSANCE AFRIQUE)- La Banque islamique de développement (BID) a annoncé l’octroi d’un montant important de 3 milliards de dollars à l’Algérie.
Cette somme, prévue pour être allouée sous forme de prêts sur une période de trois ans, a été révélée par le président de la BID, Muhammad Sulaiman Al Jasser, lors d’une interview diffusée sur Ennahar TV le lundi 19 mai. Cette annonce a suscité un grand intérêt tant au niveau national qu’international. Ces fonds constitueront une injection majeure dans l’économie algérienne, dédiée principalement au soutien de projets de développement essentiels.
Parmi ces projets clés, le renforcement du réseau ferroviaire algérien occupe une place centrale, en accord avec le plan de développement établi par le président Abdelmajid Tebboune. Ce colossal projet d’infrastructure a pour but d’améliorer la connectivité entre les différentes zones économiques du pays, facilitant ainsi le commerce, la mobilité des citoyens et le développement économique à l’échelle nationale.
Cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme, promettant de dynamiser la croissance des infrastructures et de stimuler l’économie algérienne, tout en consolidant les connexions indispensables au progrès national. En effet, moderniser le réseau ferroviaire ne se limite pas à des considérations logistiques ; c’est également une avancée significative pour réduire les inégalités régionales.
Aussi, cela permettra un accès plus facile aux marchés pour les entreprises locales et favorisera la création d’emplois. Par ailleurs, cette avancée pourrait renforcer la position de l’Algérie en tant que hub régional, offrant à ses voisins la possibilité d’accéder à des infrastructures de transport de qualité, et ouvrant ainsi la voie à des collaborations commerciales et économiques au sein de la région.
Dans cette dynamique, l’engagement de la BID illustre une volonté de coopération proactive et soutient les ambitions de l’Algérie de devenir un acteur clé en Afrique du Nord et au-delà. En plus de son appui au réseau ferroviaire, ces fonds poseront les bases d’une transformation économique inclusive, incitant au développement d’autres secteurs stratégiques tels que l’énergie et le tourisme. La BID prévoit d’orienter son soutien vers des projets qui favorisent la création d’infrastructures durables et génèrent des opportunités économiques, en particulier pour les jeunes, qui représentent une part significative de la population algérienne souvent touchée par le chômage.
De plus, ce financement envoie un signal fort aux investisseurs étrangers, susceptibles d’être attirés par les perspectives de croissance qu’entraîne cet élan infrastructurel. En collaborant avec des entreprises locales, la BID contribue à renforcer l’autonomie économique du pays et à sa capacité d’attirer davantage d’investissements. En résumé, l’allocation de ces 3 milliards de dollars ne constitue pas seulement une aide financière, mais s’affirme comme un levier stratégique pour insuffler un renouvellement dynamique à l’économie algérienne.
Notons que cet engagement pourrait, à terme, permettre à l’Algérie de devenir un modèle d’innovation et de développement durable sur le continent africain, illustrant ainsi les valeurs de la Banque islamique de développement, qui se consacre à l’élimination de la pauvreté et à l’amélioration du bien-être des peuples.
Moussa KONÉ