(CROISSANCE AFRIQUE)-Lors de sa 7ème revue en octobre 2024, le FMI a autorisé le Cameroun à négocier un nouveau programme, en attendant un accord sur la Facilité de résilience pour juillet 2025. La mission a conclu que le Cameroun a reçu un décaissement final de 73 millions de dollars, portant le total à plus de 118 millions de dollars, soit 77,4 milliards de FCFA.
L’inflation a baissé à 4,6 % et les revenus hors pétrole ont progressé de 5 %. Cependant, le FMI reste préoccupé par les retards dans les réformes structurelles nécessaires pour atteindre les objectifs de développement du pays.
En parallèle, le gouvernement camerounais s’emploie à renforcer sa stratégie économique en mettant l’accent sur la diversification des secteurs productifs. La mise en œuvre de nouveaux projets d’infrastructure, visant à améliorer les transports et l’accès à l’énergie, est envisagée comme un leviers pour stimuler la croissance. Des initiatives sont également prises pour encourager les investissements étrangers, en facilitant les démarches administratives et en garantissant un environnement d’affaires plus compétitif.
Les autorités camerounaises espèrent que ces efforts contribueront à réduire le taux de chômage, qui demeure élevé, en particulier parmi les jeunes. Des programmes de formation professionnelle sont développés pour mieux préparer la main-d’œuvre aux besoins du marché, avec un accent particulier sur les compétences numériques et technologiques, cruciales dans l’économie moderne.
Malgré ces avancées, certains experts soulignent que la corruption et la mauvaise gouvernance persistent comme des obstacles majeurs à la réussite de ces initiatives. Le FMI a donc appelé à une vigilance accrue de la part du gouvernement pour garantir la transparence et l’efficacité dans la gestion des ressources allouées aux projets de développement.
Notons que le chemin reste semé d’embûches, mais avec un engagement ferme de toutes les parties prenantes, le Cameroun a le potentiel de transformer ses défis en opportunités, tout en s’alignant sur les objectifs de développement durable fixés par les Nations Unies. À mesure que le pays se prépare pour un avenir plus prospère, l’angoisse des citoyens demeure une question centrale à laquelle le gouvernement doit répondre.