(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Ghana, les autorités ont signé un protocole d’intention avec la société multinationale Eni, une entreprise italienne de renommée mondiale spécialisée dans le domaine du pétrole et du gaz. Ce partenariat inclut également Vitol, société néerlandaise reconnue pour son expertise en trading d’énergie, ainsi que la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), qui est l’entreprise publique ghanéenne responsable des ressources pétrolières du pays.
Ensemble, ces organisations visent à accroître significativement la production pétrolière et gazière nationale tout en lançant, de manière simultanée, de nouvelles initiatives axées sur la durabilité et la protection de l’environnement pour assurer un développement responsable et viable. L’accord, dont la signature a eu lieu à l’occasion d’une cérémonie en présence du président ghanéen John Dramani Mahama et des principaux ministres de l’Énergie et des Finances, a été conçu pour intégrer un vaste plan d’investissement.
Ce plan est soigneusement élaboré pour garantir que le Ghana bénéficie d’un accès à une énergie de manière constante, fiable et à des coûts abordables, tout en minimisant l’impact sur l’environnement, essentiel dans le contexte actuel de changement climatique. Parmi les priorités déterminées par cet accord figure l’augmentation rapide de la capacité de production du projet Offshore Cape Three Points (OCTP), qui est stratégiquement placé au large de la côte sud-ouest du Ghana.
Ce projet combine astucieusement des améliorations considérables des installations offshore avec celles des installations onshore, afin de répondre efficacement et adéquatement à la demande énergétique sans cesse croissante du pays. Le protocole inclut également l’évaluation exhaustive des activités d’exploration ainsi que l’analyse approfondie du développement potentiel du champ pétrolier et gazier Eban-Akoma, situé dans le bloc 4 de Cape Three Points, qui a récemment été déclaré commercialisable par les autorités compétentes.
Ce champ est censé devenir rapidement une source d’approvisionnement majeure, en tirant parti des infrastructures déjà en place pour accélérer sa mise sur le marché et optimiser la valeur globale du projet. Ces infrastructures existantes sont essentielles pour faciliter non seulement la logistique mais aussi la réduction des coûts de mise en œuvre. Par conséquent, le projet devrait offrir des avantages économiques et énergétiques significatifs, tant à l’échelle régionale qu’internationale.
Depuis son implantation stratégique au Ghana en 2009, Eni, l’une des entreprises énergétiques les plus influentes au niveau mondial, exploite le projet OCTP avec détermination et innovation, détenant une participation de 44,4 %. Elle collabore étroitement avec ses partenaires Vitol, qui détient 35,6 %, et la Ghana National Petroleum Corporation (GNPC), avec 20 %. Ensemble, ces partenaires ont mis en œuvre des technologies de pointe pour atteindre des niveaux de production impressionnants, produisant plus de 107 millions de barils de pétrole et un total de 480 milliards de pieds cubes standard de gaz, ce qui a été déterminant pour satisfaire près de 70 % de la demande gazière du pays destinée à la production d’électricité.
À l’heure actuelle, la production énergétique atteint des niveaux significatifs d’environ 34 000 barils équivalent pétrole par jour, ce qui continue de contribuer de manière substantielle au secteur énergétique du Ghana et à sa croissance économique. Au-delà de la production énergétique, Eni et ses partenaires ont pris l’initiative de contribuer activement à l’amélioration du bien-être des communautés locales en investissant plus de 10 millions de dollars dans divers programmes sociaux.
Par ailleurs , ces initiatives généreuses bénéficient directement à plus de 10 000 personnes, touchant des secteurs cruciaux tels que l’éducation, où l’accès à des ressources pédagogiques de qualité est primordial; la santé, en renforçant les infrastructures et les services médicaux disponibles; ainsi que l’accès à l’eau potable et à l’hygiène, garantissant des conditions de vie plus saines et plus sûres. En outre, un soutien significatif est apporté au tissu économique local, facilitant la croissance économique à long terme.
Notons que la seconde phase du projet promet d’élargir encore ces efforts louables, notamment par le développement des micros, petites et moyennes entreprises (MPME), et en intensifiant les programmes de formation et de diversification économique, conçus pour stimuler l’innovation et la résilience locale.
Cet accord représente une illustration concrète du désir ardent du Ghana de consolider son indépendance énergétique tout en favorisant un développement durable et inclusif. Le pays s’efforce d’exploiter judicieusement l’expertise, ainsi que les contributions financières et techniques, de partenaires internationaux, afin de bâtir un avenir prospère et enrichissant pour toutes les générations à venir.
Moussa KONÉ