Au Ghana, la Banque mondiale a approuvé une enveloppée symbolique de 103,4 millions USD pour lutter contre la dégradation des terres. Le projet bénéficiera à plus de 250 000 personnes, sur environ 3 millions d’hectares de paysages dégradés dans le pays.
Il s’agit d’un financement composé d’un crédit de 75 millions USD de l’IDA et de 28,4 millions USD de subventions provenant du Fonds pour l’environnement mondial, d’Extrative Global Programmatic Support et des fonds fiduciaires multi-donateurs du Partenariat mondial pour des paysages durables et résilients (PROGREEN).
« Le projet contribuera à stimuler la reprise économique post-covid-19, à créer des emplois et à sécuriser les moyens de subsistance dans certaines des régions les plus pauvres du Ghana en se concentrant sur la productivité agricole, la gestion des écosystèmes et l’exploitation minière durable à petite échelle », a déclaré Pierre Laporte, responsable pays pour la Banque mondiale.
Notons que ce projet sera concentré sur la planification de l’utilisation des terres pour une gestion intégrée du paysage et favorisera une exploitation minière durable et soutiendra les activités de gestion durable des terres, des eaux et des forêts dans les paysages cibles vulnérables au climat. Toutefois, le projet est mené en collaboration avec les communautés de la zone des savanes du Nord et du paysage forestier cacaoyer.
Moussa Koné